Le groupe hôtelier est, une nouvelle fois, au centre d’une polémique. Des révélations ont surgi au sujet du groupe sud-africain concernant des loyers impayés, de sa santé financière et du retard accusé par le projet de construction. Lequel débutera en juin 2019, selon la direction du groupe.
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La polémique a débuté le 25 février lorsqu’un journal d'investigation sud-africain, Noseweek, a écrit un article sur Miranda Meyer directrice de Pelangi Resorts Holding, le promoteur de Clear Ocean Hotel and Resort Ltd à Pomponnette. Durant la semaine qui a suivi, le mouvement Aret Kokin Nu Laplaz (AKNL) a véhiculé des documents relatifs à cet article de même qu’une copie de l’article. Celui-ci parle de poursuite entamée par une compagnie propriétaire de bureaux à Ebène, pour loyer impayé.
En 2017, le groupe devait Rs 6 millions à cette firme en termes de loyer. L’affaire est allée devant la justice avant qu’un accord ne soit trouvé. De plus, Clear Ocean Hotel and Resort Ltd a accumulé plus de Rs 10 millions de dettes en 2017.
Or, des langues se délient autour du projet. Notamment, des gens à qui le groupe a promis de l’emploi de même que des petits actionnaires. Des Sud-Africains avaient été recrutés et devaient commencer à travailler en janvier 2018 pour un salaire mensuel de $ 10 000 (environ Rs 295 000). D’autres personnes ont acheté des actions dans les compagnies subsidiaires de Pelangi Resorts Holding. Or, ces gens sont arrivés à Maurice en 2018 et ont découvert une plage partiellement clôturée à Pomponnette. Clear Ocean Hotel and Resorts Ltd n’a pas été capable de commencer les travaux. Le projet est annoncé depuis 2015 et arrivé à mars 2019, le promoteur n’a fait que clôturer une partie de la plage.
L’agenda des détracteurs décrié
« Si vous lisez bien l’article vous allez voir qu’il y a un agenda caché…Je me concentre sur la mise sur pied du projet ». C’est ce que nous a confié Miranda Meyer. C’est le Local Director du groupe, Rocky Boodhoo, qui nous donne plus de détails sur cette affaire. Il concède que le projet a pris du retard. Toutefois, il ajoute que ce sont deux contractuels qui véhiculent cette propagande contre le projet. Il s’agit de deux dessinateurs qui auraient contacté un journal en Afrique-du-Sud. « Nous n’étions pas satisfaits avec leurs travaux et nous avons mis un terme à leurs contrats en 2017, mais nous les avons payés. Maintenant ils s’en prennent à nous et nous avons aussi reçu des menaces », explique Rocky Boodhoo. Concernant les loyers, ce dernier souligne que cette affaire est réglée depuis 2017.
Le retard des travaux mis en cause
Concernant les Sud-Africains employés et les actionnaires, il pointe du doigt le retard dans les travaux. Ce retard a pour cause les longues démarches administratives pour l’obtention des différents permis. Outre le retard, les démarches coûtent beaucoup au groupe, explique notre interlocuteur. « Malgré cela, les investisseurs injectent Rs 12 milliards dans le projet. » De plus, il y a eu plusieurs contestations et des cas de vandalismes sur le site, affirme Rocky Boodhoo. Il avoue, cependant, que les démarches sont entamées pour rembourser ceux qui devaient y prendre de l’emploi.
Les travaux débutent en juin
Et les travaux ? « Nous débutons en juin 2019 pour finir en mai 2021 », assure le Local Director. Le promoteur affirme avoir le soutien des habitants, car il leur a promis 2400 emplois, une école hôtelière, un centre de formation de football, des lampadaires sur les routes et 68 maisons pour les squatters, entre autres.
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