Les travaux à l’Assemblée nationale reprennent, ce vendredi après-midi 12 juillet, avec les débats sur le Political Financing Bill. Inscrits à l’ordre du jour après la motion du Premier ministre sur l’intégration de l'archipel des Chagos à l’une des 20 circonscriptions, une dizaine d’orateurs sont prévus d’intervenir. Mardi, le ton a été donné par l’opposition parlementaire qui a fait cause commune contre le projet de loi Political Financing Bill. L’amendement constitutionnel qui impose un minimum de trois-quarts des votes des députés ne sera pas soutenu par les partis d’opposition.
Publicité
L’opposition parlementaire dénonce notamment le retrait du financement de l’Etat qui figurait dans les propositions circulées par le Premier ministre en novembre dernier. Elle estime qu’un soutien de l’Etat aurait permis de mieux retracer les financements, et que, cette clause n’aurait pas dû être enlevée.
Si le financement des compagnies privées est toujours inclus, l’obligation de dévoiler l’identité des donateurs irrite également l’opposition. Elle dit craindre une discrimination contre les sociétés qui n’auront pas aidé financièrement le parti qui remporte les élections générales. Mais aussi sur le fait que selon l’opposition l’Electoral Supervisory Commission détiendrait alors toutes ces informations.
Des critiques qui ont été réfutées en bloc par les députés du gouvernement. Car selon eux, «une telle mesure vise à assainir le financement politique et prône la transparence.»
«La commission électorale a d’ailleurs fait ses preuves, et il n’y a pas lieu d’émettre des doutes sur son intégrité et son indépendance». Et puis, le plafond des dépenses de 80 millions par des partis politiques aux élections générales fait grincer des dents certains députés. Un montant qui est néanmoins qualifié de «réaliste» par le pouvoir en place.
Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !