
La polémique entourant la nomination du Chief Executive Officer (CEO), Axcel Chenney, et des membres du conseil d’administration de la National Empowerment Foundation (NEF) ne cesse d’enfler. Face à la situation, Axcel Chenney a-t-il pris la décision de refuser le poste ? C’est ce qu’il semble expliquer vendredi soir sur Facebook. L’ancien journaliste a été sollicité à plusieurs reprises au téléphone pour une déclaration. Mais en vain.
« Si ena bann Travayis ouswa MMM -sirtou ! - ki panse ki Rezistans ek Alternativ pe bar zot plas. That’s legitimate bro. Keep your job mate. A bann MSM ki pe rod fer bourik manz lazlé: shut up, please. Seriously, shut up bann Chatwa. Pourtan ti amenn Billygane sante Place d’Armes. Mwa mo pe dir « Ki zot problem ar Kennedy ? ». Eski ena boubou fer mal kan Rezistans inn dimann 1 zanfan Cité Kennedy ki pe fer 1 PhD lor kriminalite finansie ek evasion fiscale, vinn CEO lalit kont la mizer ? If you think that I’m worse than L... B.. and D....G fair enough. Good luck. Me li domaz. Mé pa bizin dan NEF pou éd dimunn. Ed dimunn ena sa dan nou disan sa. Disan #Morisianism apel sa », a posté Axcel Chenney sur son mur Facebook.
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Il a ensuite ajouté ceci : « Mo redir li an kreol : Gard to zafer. Peu importe ki motiv to obzeksion kont mwa. Dressé sa ! Tyek foto la ». C’est vendredi dernier que la nomination d’Axcel Chenney en tant que CEO de la NEF a été avalisée par le conseil des ministres. Le conseil d’administration de l’organisme a ensuite été constitué.
Seul hic : la nomination des treize membres du conseil d’administration de la National Empowerment Foundation (NEF) suscite la polémique. Belall Maudarbux, consultant en gestion de projets sociaux, a adressé hier une lettre datée du 19 mai au Premier ministre pour dénoncer des « zones d’ombre » et remettre en question le processus de sélection.
Parmi ses griefs figure la composition du panel de sélection, qui aurait inclus le Junior Minister à la Sécurité sociale, Kugan Parapen, ainsi que la conjointe du ministre de l’Intégration sociale, Dany Marie, membre du parti Rezistans ek Alternativ. Le ministre de la Sécurité sociale, Ashok Subron, était en conférence de presse jeudi. Il a été interrogé sur la polémique. Il a fait comprendre qu’il n’a « rien à se reprocher ».
« Les nominations sont une prérogative du ministre. Le ministre décide de ceux qu’il nommera sur le Board. C’est la Constitution et la loi qui prévoient cela », a-t-il dit.
Interrogé sur la présence de sa compagne, Dany Marie, lors de cet exercice, Ashok Subron a déclaré avoir réuni une équipe solide. « Aster ena enn kabal lor Dany Marie, ki osi mo konpagn, me li avan tou enn aktivis », a-t-il ajouté. Le ministre de la Sécurité sociale a ensuite précisé que cette dernière a participé à de nombreuses mobilisations en faveur des droits humains.

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