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National Research Week : des recherches encourageantes pour la communauté

Chandan Boodhoo, Kesseven Padachi, Mouneshwar Soondur, Nadeem Naurally et Naila Maherally.

Clap de fin pour l’édition 2019 de la Semaine de la recherche tenue à l’hôtel Intercontinental, à Balaclava. La conférence a été un succès retentissant, selon le professeur Sid Nair, directeur exécutif de la Tertiary Education Commission (TEC).

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« Un engouement pour l’événement qui a dépassé toutes nos prévisions », soutient Sid Nair. « Le nombre de participants a plus que doublé, comparativement à l’édition 2018. Certaines personnes ont rejoint l’aventure pendant que se tenait la conférence, ce qui démontre un intérêt grandissant pour la recherche à Maurice », ajoute le directeur exécutif de la TEC. «  Nous avons eu cinq grands gagnants, mais ils ont tous brillé », estime Sid Nair.

Lors de l’événement, 191 projets de recherche ont été présentés à l’oral ou en poster, allant de la recherche scientifique, médicale, sur l'ingénierie, le business et la finance, l’éducation et les arts créatifs.

Arts et créativité

Dans la catégorie art et créativité, c’est Naila Maherally qui a été récompensée. Elle a entrepris une étude qui démontre qu’il existe une certaine discrimination homme-femme dans les salons de coiffure. Certains salons facturent les femmes plus que les hommes. Elle affirme cependant qu’il est difficile pour le moment de réguler ce secteur. Un autre aspect de son étude est que les femmes n’hésitent pas à investir dans leur aspect physique, en premier lieu la coiffure, car elles désirent se sentir attrayantes. Certaines ont même des dettes envers leurs coiffeurs. « Certaines dépensent la majorité de leur salaire pour soigner leur coiffure et elles aiment aller dans des salons ‘Trendy’, car elles veulent impressionner leur entourage, en négligeant d’autres aspects plus importants comme l’éducation ou un développement durable », estime Naila Maherally.

Business et DROIT

Dans la catégorie 'business', c’est une équipe composée de trois professeurs de l'Université de technologie de Maurice (UTM) qui a décroché le Graal : les docteurs Diroubinee Narainnen,  Kesseven Padachi et Aleesha Boolaky. Ils ont présenté le prototype d’une plateforme informatique dans le but d'aider les petites et moyennes entreprises (PME) dans le domaine de l’éducation financière. Selon le Dr Kesseven Padachi, cette plateforme aiderait les PME à avoir des informations et des tutoriels sur comment contrôler efficacement leurS finances. Un autre aspect de ce projet porte sur l'accès aux finances, et les  différentes sources pour démarrer leur projet. « Beaucoup de PME manquent d'éducation financière, c’est pour cette raison que beaucoup font faillite la première année », avance le Dr Kesseven Padachi.

Éducation 

C’est Chandan Boodhoo, professeur au Mauritius Institute of Education, qui est le gagnant de cette catégorie. Il a entrepris une étude sur la manière d’enseigner des éducateurs mauriciens et l’application du système AFL (Assessment For Learning). L’étude a révélé qu’il y a un certain manquement de la part des éducateurs mauriciens : ils n’arrivent pas à appliquer comme il se doit cette formule, ils oublient souvent des éléments vitaux pour que ce mode d’enseignement soit efficace. Il a recommandé que les éducateurs soient correctement formés pour pouvoir appliquer comme il se doit la formule AFL.

Science, médecine et ingénierie

C’est Nadeem Nazurally, chargé de cours à l’Université de Maurice qui a été primé dans ce domaine. Il a entrepris une étude sur l’effet de l’érosion à Flic-en- Flac et l’érosion de nos côtes en général. Selon lui, nous allons perdre nos plages si nous ne faisons rien pour les sauver. Il propose la restauration de nos coraux qui sont extrêmement affectés par la pollution.

Poster

Dans cette catégorie, c’est l’étudiant Mouneshwar Soondur qui a brillé. Il a produit un poster sur les dangers de la sédimentation sur notre consommation. Les eaux de pluie transportent les fertilisants et d’autres produits qui augmentent la présence de phytoplanctonS dans la mer et les rivières. Le phytoplancton produit des toxines. «  Ces toxines sont par la suite absorbées par les huîtres, les crabes ou les poissons et nous consommons ces toxines à travers ces aliments », affirme le gagnant.

 

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