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Meurtre de Nilma Jugurnauth : huit suspects entendus

Les enquêteurs de la Criminal Investigation Division (CID) de Bel-Air se trouvent dans une situation délicate, après le meurtre de la vendeuse Nilma Jugurnauth, 46 ans, sur son lieu de travail, dans la journée du vendredi 15 mai, à Bel-Air. Huit individus, dont des récidivistes, ont été interrogés, mais ils affirment tous ne pas être impliqués dans cette affaire. 

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Les huit suspects n’ont pas été arrêtés, après que leur alibi pour la matinée du vendredi 15 mai a été vérifié. Les limiers de la Special Anti Robbery Squad (Sars) et ceux de CID de Flacq et de Bel-Air, et leurs collègues de la Major Crime Investigation Team (MCIT) ont pris le dossier en main.

Dans la journée du samedi 16 mai, la CID de Bel-Air, sous la supervision du Detective Inspector Motee et des limiers du Field Intelligence Office et de ceux de la Sars, ont procédé à l’interpellation de trois personnes. Les deux premiers, des habitants de Poste-de-Flacq, âgés de 29 et 42 ans, ont été appelés à s’expliquer sur l’endroit où ils se trouvaient dans la matinée du vendredi 15 mai. Un jeune de 22 ans, habitant Bel-Air, a aussi eu à fournir des explications à la police. Après leurs interrogatoires, la police a procédé à des perquisitions à leur domicile. Mais aucun élément compromettant n’a été trouvé.

Les enquêteurs buttent sur un écueil de taille : ils ont été informés que les caméras Safe City de la région n’étaient pas encore opérationnelles. Nilma Jugurnauth a été agressée avec une arme tranchante au cou et a été blessée à la tête. 

L’autopsie a attribué son décès à une « stab wound to the neck ». Des ecchymoses ont été décelées sur son cadavre, notamment au visage. À ce stade de l’enquête, les enquêteurs privilégient la thèse d’une tentative de vol qui aurait mal tourné. Mais d’autres pistes sont toujours considérées, en attendant que la police mette la main sur d’autres preuves, notamment le relevé des appels de son cellulaire.

Le commerce où elle travaillait, spécialisé dans la vente de peinture, avait redémarré ses opérations depuis quelques jours. Des éléments de la Scene of Crime Office ont été mandés, pour prélever des indices et de possibles empreintes. Une poignée, qui était parmi les articles en vente, a attiré l’attention des policiers. Elle portait des traces de sang et a été envoyée pour analyses au Forensic Science Laboratory. 

Les caméras de surveillance à l’intérieur du commerce ne fonctionnent plus, selon le propriétaire. Ce dernier a déjà fourni une première déclaration à la police, dans l’après-midi du vendredi 15 mai.
Mariée et mère de deux enfants, Nilma Jugurnauth est décrite comme une femme au foyer sans histoire. Elle gagnait sa vie depuis quelque temps en tant que vendeuse dans la quincaillerie, qui se trouve dans sa localité. Ses fréquentations et son entourage intéressent les enquêteurs de la MCIT et leurs collègues de la CID.
 

 

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