Dans un article mis en ligne lundi matin, le Daily Mail britannique revient sur l’affaire du meurtre de Michaela Harte à l’hôtel Legends, à Grand-Gaube, le 10 janvier 2011. Pour le journal, la police porte une grande part de responsabilité si les meurtriers de l’Irlandaise n’ont pas encore pu être jugés plus de 12 ans après les faits.
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«Il reste à voir si les détectives mauriciens parviendront un jour à faire la lumière sur ce meurtre vieux de 10 ans, mais leurs erreurs répétéés lors de l’enquête pourraient signifier que l’assassin de Michaela ne sera jamais traduit en justice », tranche le Daily Mail.
Le journal déplore aussi que « près de 13 ans après que John a découvert le corps de l’amour de sa vie dans la baignoire, il n’y a toujours pas de nouvelles pistes dans cette affaire ». John McAreavey était l’époux de Michaela Harte. Le couple était en lune de miel à Maurice lorsque l’enseignante de 27 ans a été étranglée à mort dans sa chambre d’hôtel.
La publication raconte qu’après qu’il avait découvert le corps de son épouse, John McAreavey avait été « fouillé et jeté dans une cellule de police où il a été faussement accusé de sado-masochisme avant d’être libéré sans inculpation ». En revanche, deux employés de l’hôtel, Avinash Treebhoowon et Sandip Moneea, avaient été arrêtés.
« La famille de John et Michaela a de nouveau été sous le choc un an plus tard après que les deux Mauriciens accusés du meurtre de Michaela Harte ont été acquittés », soutient le Daily Mail qui qualifie l’enquête policière de « longue, bâclée et infructueuse ».
Et de préciser : « Et maintenant, près de 13 ans plus tard, il n’y a toujours aucune piste dans cette affaire et sa famille cherche toujours des réponses pour savoir qui a tué Michaela, la fille du célèbre manager de football gaélique Mickey Harte ».
Le Daily Mail raconte dans quelles circonstances John McAreavey a découvert son épouse. « Le chaos s’est ensuivi et le début d’une enquête policière controversée a commencé. Dans les heures qui ont suivi le meurtre . Des détectives maladroits ont permis aux clients et au personnel de l’hôtel de « piétiner » la scène du crime tandis que leurs propres agents ont négligé de porter des combinaisons anticontamination lorsqu’ils travaillaient dans la pièce. »
Farce
À la fin, les membres de la famille de la défunte « se sont retrouvés avec plus de questions que de réponses après un procès pénible et chaotique de sept semaines (…). Les avocats des employés de l’hôtel ont même accusé le veuf de sado-masochisme – des théories qualifiées de « grotesques » par les procureurs ».
Pour le Daily Mail, « le procès s’est rapidement transformé en farce » avec un nombre élevé d’erreurs commis par la police. Il cite comme exemple « les détectives maladroits qui n’ont pas réussi à interroger un couple allemand qui affirmait avoir vu un homme rôder à l’extérieur de la pièce et ils n’ont jamais identifié quatre empreintes digitales sur les lieux. En effet, les détectives n’ont jamais trouvé la moindre preuve ADN reliant Treebhoowon ou Moneea à la scène du crime, y compris les tissus cutanés trouvés sous les ongles de Michaela ».
Le site d’informations raconte aussi : « Le tribunal a même entendu de fausses allégations selon lesquelles Michaela et John avaient été vus en train de se disputer peu de temps avant le meurtre. Le jury avait été mis en présence des images de vidéosurveillance qui, selon la défense, les montraient se disputant à la réception de l’hôtel. Cependant, la police s’est ensuite présentée au tribunal avec la preuve que le couple dans la vidéo était des vacanciers allemands qu’ils n’avaient pas interrogés ».
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