Les membres de la Commission d’enquête sur la drogue ont visité le port et l’aéroport. Selon eux, il est quasi impossible de fouiller un navire, à moins qu’il y ait eu un « tip off ». À l’aéroport, il y a plusieurs astuces utilisées pour importer de la drogue.
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Des colis viennent à travers le Plaisance Air Transport Services (PATS). La drogue est aussi transportée par ceux qui travaillent à l’aéroport, les employés de compagnies aériennes ou les pilotes eux-mêmes.
Au port, c’est principalement dans les marchandises, sur des passagers et dans de petites embarcations ou des hors-bords, récupérant les drogues déposées en mer, que l’on fait entrer des stupéfiants au pays.
Il y a aussi ceux qui détournent l’attention des responsables du combat contre la drogue. Les trafiquants sacrifient alors une « mule » contre des passeurs transportant de grandes quantités de drogues, utilisant une autre voie que celle indiquée à la police.
À l’aéroport, des policiers ont été utilisés pour récupérer de la drogue dans les toilettes. Il n’y a aucun contrôle rigoureux des agents d’entretien et des policiers. Pour le contrôle des valises, un chien renifleur ne peut pas travailler au-delà de 20 minutes. Vu le nombre de passagers arrivant en même temps, toues les valises ne sont pas scannées adéquatement.
Les limiers de la brigade anti-drogue n’ont pas un simple test kit comme les douaniers. Selon la commission, Dangerous Drugs Act doit être amendée afin qu’obligation soit faite pour qu’un suspect passe à travers les rayons X et que les passagers du private lounge soient traités comme les autres passagers.
Une procédure doit être respectée et la garde-côte nationale doit être informée, mais il n’existe aucun mécanisme de surveillance visant les employés du département de l’aviation civile. Au Parcel Post Office, c’est uniquement les colis douteux qui sont soumis au scanner.
Une situation chaotique règne au sein de la Cargo Handling Corporation, souligne la commission dans son rapport car n’importe qui ayant un pass peut prendre livraison d’un conteneur, avec la complicité de certains officiers, et il y a eu pillage de conteneurs. Seuls 5 % des conteneurs sont scannés et certains emploient plusieurs astuces pour importer de la drogue. Il n’y a pas plus de contrôle sur les petites embarcations et aucun moyen pour les chiens renifleurs de détecter de la drogue à l’intérieur des poissons congelés.
La Commission recommande qu’à l’aéroport, tous les officiers soient fouillés, surtout ceux ayant accès au hall d’arrivée. Le département de l’aviation civile doit avoir son propre contrôle. Ceux qui ont accès aux avions, dont les agents d’entretien, ceux qui travaillent pour le catering, les ingénieurs, les limiers de l’Adsu, les douaniers, les officiers de santé, et les employés des international couriers doivent être fouillés. Les toilettes se trouvant au hall d’arrivée de l’Immigration doivent être réservées uniquement aux passagers et être sous la surveillance de caméras CCTV.
Le département de l’aviation civile doit revoir sa politique concernant les hydravions. Il doit y avoir des sanctions très sévères, notamment un emprisonnement de cinq ans et une amende de Rs 5 millions pour ceux coupables de trafic de drogue. Il faut avoir une National Drug Investigation Commission comme seule entité au port et à l’aéroport pouvant enquêter sur les bagages ou passagers suspects, avec pouvoir d’arrestation. Il doit y avoir suffisamment de chiens renifleurs à l’aéroport, au Parcel Post Office, aux PATS et également au port. Il doit avoir deux X-ray machines à l’aéroport.
Concernant le parc à conteneur et la zone portuaire, la police du port et la National Coast Guard (NCG) doivent préparer un plan afin de limiter le mouvement des petits bateaux dans le port. La NCG doit être plus vigilante et ne doit pas uniquement se fier au satellite tracking system, inefficace pour les plus petits navires. Plusieurs zones du port doivent être placées sous surveillance des caméras CCTV.
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