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Le van scolaire : proposition pour revoir le tarif

Les chauffeurs/propriétaires de van scolaire  ont de l’empathie pour les enfants autrement capables et leurs parents.      Les chauffeurs/propriétaires de van scolaire ont de l’empathie pour les enfants autrement capables et leurs parents.

Trouvez-vous injuste de payer pour le van scolaire durant les deux derniers mois de l’année alors que c’est la période des vacances scolaires ? Pour Shameem Shahaduth de l’Association of School Bus Owners, c’est justifié et il nous donne ses raisons.

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Rajesh D., un habitant de Quartier-Militaire, est le père d’un élève autrement capable qui fréquente l’école APEIM de Bonne-Mère. Il nous fait part de ses doléances par rapport au fait que le chauffeur du van scolaire qui transporte son fils à l’école exige d’être payé en novembre et décembre, alors que c’est la période des vacances scolaires. Il trouve que ce n’est pas juste, surtout quand il s’agit d’un enfant autrement capable. Rajesh estime que les enfants autrement capables auraient dû bénéficier d’un tarif préférentiel. Actuellement, le père de famille débourse Rs 1 250 mensuellement. 

La situation de Rajesh D. pousse à la réflexion. Est-ce que  les propriétaires/chauffeurs de van scolaire abusent ? C’est possible, toutefois, il est impossible de généraliser. Pour en savoir davantage à ce sujet, la rédaction s’est tournée vers Shameem Shahaduth de l’Association of School Bus Owners.

Tout d’abord, Shameem Shahaduth a tenu à faire ressortir que le service proposé par les chauffeurs/propriétaires des vans scolaires est primordial pour les parents : « Le service accordé par un van scolaire est primordial, car l’enfant est récupéré et déposé l’après-midi devant la porte de sa maison », explique-t-il.

Cependant, pourquoi les parents doivent-ils payer pour les mois de novembre et décembre ? « Il faut comprendre que nous opérons comme les écoles préprimaires. Les chauffeurs/propriétaires des vans qui transportent ces élèves sont payés durant les mois de novembre et de décembre », répond-il. 

« Opérer un van scolaire n’est pas une mince affaire. Il y a des frais. Outre le permis et la déclaration à payer pour 12 mois, le chauffeur a aussi besoin d’un aide-chauffeur. Un propriétaire/chauffeur de van scolaire n’a pas d’autres revenus à part les frais payés par les parents. De plus, il n’a pas le droit d’utiliser son van pour faire autre chose. Nous sommes engagés pendant toute une journée avec les enfants que nous transportons », précise-t-il. « Les enseignants touchent leur treizième mois. Nous, les chauffeurs, nous n’exigeons pas cela », fait-il remarquer.

Shameem Shahaduth fait une proposition aux parents qui sont contre le paiement pour les mois de novembre et de décembre. «  Pourquoi ne pas ajouter une petite somme sur le tarif mensuel durant les dix mois ? Ainsi, cela va les aider à payer pour les mois de novembre et décembre sans inconvenient financièrement ».

Le représentant de l’Association of School Bus Owners tient à préciser ceci : « Je vous assure que nous ne profitons pas des enfants autrement capables. Au contraire, nous avons de l’empathie pour eux ainsi que pour leurs parents. »


 

  • LDMG

 

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