Le Key Rate, qui est actuellement à 4,5 %, restera-t-il au même niveau à l’issue de la prochaine réunion
du comité de politique prévue ce vendredi ? Tout s’oriente vers cette direction.
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Les observateurs unanimes qu’on se dirige vers un statu quo
Manisha Dookhony, économiste :
« Le taux actuel sera maintenu. Car plusieurs indicateurs montrent que nous allons vers une diminution de certains prix. À titre d’exemple, avec l’immobilier chinois qui traverse une crise économique inédite, les géants de l’immobilier en Chine vont diminuer leur demande pour les matériaux. Ce qui devrait entraîner une offre excédentaire sur le marché et du coup entraîner un recul des prix. De même, les pays européens font face à une diminution de leur croissance et de la demande. Ce qui influera sur les prix à l’échelle mondiale. Parallèlement, les perspectives de l’inflation sont à la baisse. Avec tous ces éléments, il est très probable que le Key Rate n’augmente pas. »
Yuven Peechen, chargé de cours en finance :
« Tout penche pour le statu quo. Au niveau local comme international, les prix se stabilisent. Le comité de politique monétaire devrait s’aligner sur la politique fiscale du gouvernement pour protéger le pouvoir d’achat. D’autant plus qu’une augmentation du taux d’intérêt découragerait l’investissement privé. »
Claude Canabady, secrétaire de la Consumer’s Eye Association :
« Il n’y a aucune raison d’augmenter le Key Rate. D’une part, la situation est devenue plus stable. De l’autre, une hausse du Key Rate viendra empirer les finances des emprunteurs. »
Ajay Beedassee, directeur de GNP Wear :
« Une hausse du Key Rate rendra plus difficile le remboursement des prêts. D’autant plus que parallèlement, nous faisons face à une augmentation des autres coûts liés à la production. Dans un tel contexte, le statu quo semble être la meilleure des solutions. »
Shaktee Ramtohul, Chartered Accountant et Business Consultant :
« Le comité sera prudent et devrait prôner le statu quo, car l’inflation en glissement annuel est restée inchangée. Par ailleurs, le taux d’endettement est très significatif. Toute augmentation affectera conséquemment la capacité de remboursement. Avec le statu quo, on ne découragera pas la croissance et on ne mettra pas la pression sur le taux d’endettement. »
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