Le PNUD a lancé un appel d’offres pour trouver un consultant qui aura pour tâche de redessiner les cartes des zones environnementales sensibles sur les côtes de Maurice. Il s’agit, entre autres, de repérer les cas d’empiètement et décider des zones où les développements ne peuvent être autorisés.
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Le ministère de l’Environnement, avec le concours du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), va à la chasse aux empiètements des zones environnementales sensibles (ZES) en région côtière. Une carte détaillée de ces zones sera produite, avec notamment des images de drones pour permettre un suivi de près de la situation. Ce qui devrait permettre de prendre des décisions concernant les cas d’empiètement qui seront détectés. Marais, plages et dunes, récifs, algues et mangroves sont notamment concernés par le projet.
Le projet est décrit en ces termes dans le document d’appel d’offres mis en ligne par le PNUD : « The objective of the project is to mainstream the conservation and sustainable use of biodiversity and ecosystem services into coastal zone management and into the operations and policies of the tourism and physical development sectors in the Republic of Mauritius … » L’objectif est donc de permettre à des secteurs-clés comme le tourisme de poursuivre leur développement, surtout en région côtière sans effet néfaste sur la biodiversité de ces ZES.
Plan d’action
La tâche reviendra à un consultant qui devra donc revoir les cartes existantes et mettre sur pied un plan d’action pour la préservation et la réhabilitation de ces ZES. Ces nouvelles cartes devront aussi servir aux autorités quand il s’agira de décider dans quelles zones des développements peuvent être autorisées, limitées ou soumises à des conditions strictes pour limiter les menaces. Ces mêmes consultants devront donner une estimation du coût de la préservation de la biodiversité dans ces zones.
La notion d’empiètement revêt d’une certaine importance, comme l’indique le document d’appel d’offres du PNUD : « They (les consultants) assess the extent of encroachment on the ESAs and the need to redefine their boundaries (especially for wetlands). » Une responsabilité corollaire du consultant consistera à dresser une liste des propriétaires, qu’ils soient des entités publiques ou privées, des marais et « categorise the wetlands as per their importance and functions and make policy recommendations as to their management to help planners and decision mares in development control. »
Le district de Rivière-Noire servira aussi de laboratoire pour ce projet. Il est question d’y développer un plan de gestion des zones côtières qui soit totalement intégré dans le cadre administratif et législatif des autorités locales. L’un des objectifs-clés, à ce niveau, sera d’identifier les pressions exercées par l’activité humaine : « The consultants will identify and assess the anthropogenic pressures as a result of socio economic and other human activities from ridge to reef. The features and structures that are impacting on the coastal environment will also be surveyed and assessed. Conflicts in the coastal zone between activities of different interest groups and the environment will be identified, evaluated and addressed. »
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