Le ministre Patrick Assirvaden : «Il a plu vendredi, mais la pluviosité reste insuffisante» 

Patrick Assirvaden a procédé, dans l’après-midi du vendredi 14 février 2025, au lancement de l’exploitation d’une nappe phréatique à Fond-du-Sac. Lors de son intervention, il a insisté sur la gravité de la situation. « Le taux de remplissage de nos réservoirs devient de plus en plus alarmant », a-t-il dit, précisant avoir alerté le Conseil des ministres sur la gravité de la situation et sur la nécessité d’adopter des mesures face à la sécheresse. 

« Il a plu vendredi, mais la pluviosité reste insuffisante. La Central Water Authority (CWA), la WRC et mon ministère ont décidé d’examiner 174 nappes phréatiques. Nos réservoirs et nos rivières s’assèchent. L’eau souterraine, autrement dit celle des nappes phréatiques, est notre dernier recours », a expliqué Patrick Assirvaden.

Les techniciens ont foré jusqu’à 98 mètres de profondeur pour atteindre la nappe de Fond-du-Sac. Le volume d’eau qui pourra être extrait est estimé à 2 000 mètres cubes par jour. « Mais cela ne suffira pas », prévient le ministre. « Nous devons envisager des solutions inhabituelles, car la situation est exceptionnelle et difficile », a-t-il ajouté. 

Selon lui, Maurice doit se réinventer dans sa gestion des ressources en eau. Le dessalement fait-il partie des mesures envisagées ? « Ça viendra. Pour l’instant, nous nous concentrons sur des solutions à court terme. Le forage des nappes phréatiques en est une. En parallèle, des mini-réservoirs ont été installés sur 12 sites à travers le pays. Dès lundi, nous lancerons un programme de subvention pour aider 6 000 foyers à s’équiper de citernes d’eau. Parallèlement, des équipes ont été déployées pour traquer les fuites sur le réseau », a conclu le ministre.