Rébellion, délinquance, acte de violence… De nombreuses personnes parlent d’une génération rebelle en ce qui concerne les jeunes. Les premiers qui sont pointés du doigt sont les parents. Est-ce qu’ils abdiquent devant leurs responsabilités ? Les jeunes manquent-ils d’encadrement et de repères ? Dossier.
Alors que la Journée mondiale de la famille a été célébrée le 15 mai, il semble qu’un malaise se soit installé dans plusieurs foyers. Et que les relations parents-enfants empirent. Les enfants échappent au contrôle parental. Résultat : ils sont difficiles et de plus en plus sous le feu des projecteurs pour de mauvaises raisons.
D’ailleurs, certaines personnes parlent d’une jeune génération en pleine rébellion. Est-ce dû au manque d’encadrement des parents ? Abdiquent-ils devant leurs responsabilités ? Les enfants sont-ils en manque de repères? Nous avons parlé à quelques parents pour y voir clair. Si certains estiment que la pression des pairs est à blâmer, d’autres pointent du doigt la technologie ou encore le manque de temps accordé aux enfants.
Les enfants vivent dans leur bulle et ils sont de plus en plus égoïstes et ne pensent qu’à eux »
Emma, la quarantaine, mère d’une adolescente, reconnaît qu’il y a un manque de communication et de temps. « Il n’y a plus cette connexion entre parents et enfants qu’il y avait auparavant. On sortait, on allait au ciné ou au resto, on faisait du shopping ensemble. Aujourd’hui, il n’y a plus ces moments de qualité et privilégiés entre les parents et les enfants », raconte-t-elle.
Ce qui fait que les liens s’effritent. « Les enfants vivent dans leur bulle et ils sont de plus en plus égoïstes et ne pensent qu’à eux », poursuit notre interlocutrice. Selon elle, les valeurs, comme la courtoisie, sont mises aux oubliettes.
Fara, qui est mère de deux filles de 8 ans et de 10 ans, concède que la relation parents-enfants a pris un sale coup. « Les parents sont aujourd’hui absorbés par leur travail. Justement pour s’assurer que leurs enfants ne manquent de rien. Le hic, c’est que souvent c’est au détriment des enfants qui manquent de l’amour et de l’affection parentale », déplore-t-elle.
Elle est aussi convaincue qu’aujourd’hui l’invasion de la technologie est grandement responsable de cet effritement des valeurs. « Des parents sont accros aux séries alors que les enfants sont scotchés à leur tablette ou portable. Cela n’arrange nullement les choses », dit Fara. Pour elle, il faut pouvoir se déconnecter de la technologie et passer des moments en famille pour qu’un enfant se sente aimé et en sécurité.
Pour sa part, Pooja, mère d’un nourrisson, affirme que les enfants ont tendance à répliquer ce qu’ils voient ou ce qu’ils vivent. « La violence au sein des familles se retrouve dans les actions des enfants. Il y a aussi des contenus violents sur Internet qui ont un effet négatif sur les plus jeunes », fait-elle observer. D’où le fait qu’il est important que les parents soient des « role model » pour leurs enfants. Et aussi, il est impératif qu’ils vérifient ce que font leurs enfants sur leur portable ou tablette.
La mère de famille met en exergue aussi le fait que la pression des pairs est un facteur influent. « C’est facile de blâmer les parents. Il ne faut pas oublier qu’il y a la pression des pairs. On ne peut toujours contrôler ce que font nos enfants à l’école », lance-t-elle. D’ailleurs, un grand nombre de parents sont désemparés et impuissants devant le comportement de leurs enfants.
Face à ces jeunes difficiles, il est important d’imposer des limites dès la petite enfance, estime Sooraj. Il est d’avis que certains parents ont fait preuve de laxisme vis-à-vis de leurs enfants à certains moments, qu’ils n’ont plus aucune autorité sur eux. « Aujourd’hui, on a des lois qui empêchent les parents et les enseignants de frapper les enfants. Jadis, nos parents nous corrigeaient pour notre insolence. C’est cela qui nous a aidés à devenir des adultes responsables », dit-il.
Il met également l’accent sur des fléaux qui gagnent du terrain comme la drogue, l’alcool et la cigarette. Souvent, dit-il, c’est la vulnérabilité et le manque d’expérience qui font que des jeunes sont pris au piège. Il conseille aux parents d’établir le dialogue avec leurs enfants et de leur expliquer des dangers qui les guettent s’ils tombent dans cette spirale.
Parents : mode d’emploi
L’Atelier partage parents, l’école des parents, a été mis sur pied par le ministère de l’Égalité des genres pour mieux armer les parents à faire face à la rébellion de leurs progénitures et à mieux s’adapter aux situations qui peuvent surgir. Jaypall Boodhoo, coordinateur du National Children’s Council, explique qu’on mise beaucoup sur la participation active des parents. « Les parents font part de leurs expériences au quotidien et on essaye de trouver des solutions pour remédier aux problèmes et défis auxquels ils font face », déclare notre interlocuteur.
Défis quotidiens, développement de l’enfant, adolescence, responsabilités et devoirs des parents, autorité parentale, discipline au sein de la famille, respect, communication... Ce sont des thèmes qui sont abordés lors de l’Atelier partage parents. D’autres sujets brûlants comme la drogue et la grossesse précoce font aussi partie du cursus. Les cours d’une durée de deux heures sont étalés sur onze semaines.
« Le monde évolue vite. Nous vivons dans un monde égoïste et matériel. Ni les parents ni les enfants ne sont à blâmer. Il suffit de trouver le juste milieu », estime Jaypall Boodhoo. Pour lui, le « generation gap » prend de l’ampleur avec l’avènement de la technologie. « Il faut des moments constructifs. Il est impératif que les parents et les enfants aient quelques minutes pour se parler. C’est cela qui aide à renforcer les liens », dit-il.
Pairs
La pression des pairs n’a jamais été aussi forte. C’est ce qu’indique Lindsay Thomas, recteur du collège du Saint-Esprit. « Les jeunes ont ce besoin d’appartenir à un groupe et de ne pas se sentir rejetés », explique le recteur. Ainsi, ils se laissent facilement « embobiner » par leurs pairs. Cependant, Lindsay Thomas précise que « ces jeunes ne sont pas conscients qu’ils sont manipulés ». Conséquence : ils sombrent dans des fléaux comme la drogue. « Ces jeunes sont prêts à faire n’importe quoi pour ne pas être considérés comme des “drop-outs” », indique le recteur. Il faut donc qu’ils apprennent à pouvoir dire non, afin de ne pas se laisser piéger.
Selon lui, les enfants adoptent le mode de vie, les habitudes et la mentalité des personnes qui les entourent. Notamment, les parents, les enseignants et d’autres personnes de leur entourage. Comme on dit, l’exemple vient d’en haut. « Si un enfant a déjà surpris un de ses parents appeler son employeur pour dire qu’il ne vient pas travailler pour cause de maladie, alors qu’il ne l’est pas, l’enfant peut adopter cela en trouvant des prétextes pour ne pas aller à l’école », explique-t-il.
Par ailleurs, le recteur est d’avis que les parents n’ont pas la formation et ne sont pas préparés psychologiquement et intellectuellement pour élever des enfants. Idem pour les enseignants. « Il faut une dose de psychologie et d’autorité morale et intellectuelle pour s’occuper des enfants. Or, même si ces derniers ont une formation, elle n’est que théorique. Ils ne savent pas s’y prendre. » D’où le fait que, selon lui, il faut mettre sur pied un programme pour mieux armer les parents.
Situation préoccupante
Nous avons quelque 300 000 enfants à Maurice indique l’Ombudsperson for Children, Rita Venkatasawmy. Elle croit d’ailleurs qu’il y a des parents qui n’arrivent pas à assumer leurs responsabilités envers leurs enfants. « Nous ne pouvons généraliser. N’empêche, nous ne pouvons nous voiler la face. Le nombre est grandissant et préoccupant », lance-t-elle.
Rita Venkatasawmy explique qu’il y a plusieurs raisons à cela. L’aspect financier, la précarité de l’emploi, les grossesses précoces, des jeunes qui n’ont pas encore acquis les qualités parentales ou encore un environnement où il y a de la violence… Ce sont des facteurs qui font que nous avons en face de nous des enfants en perdition. « La solution c’est d’éduquer les parents pour mieux élever leurs enfants. Surtout ceux qui sont issus des familles à risques », fait-elle ressortir.
Le fond du problème
Selon la psychologue, Virginie Bissessur, le drame de notre époque est d’offrir une multitude de choix, tellement de choix que les enfants sont perdus. De plus, on vit dans un monde de l’instantané où tout est si rapide, les enfants de cette génération ne savent pas ce qu’est l’attente. Ils veulent tout et tout de suite. Or, on ne peut obtenir tout ce que l’on veut dans la vie.
Elle ne manque pas de souligner que les parents sont aussi dans une course après le temps, entre le travail, les responsabilités à la maison et les enfants, ils ont de moins en moins de temps. « Éduquer un enfant prend du temps, car il s’agit de parler avec lui, de répéter mille fois les mêmes choses, de trouver des activités pour le garder occupé et développer son imagination. C’est beaucoup plus facile de donner une tablette, un portable ou de les coller devant la TV. Quelque part, ils délèguent à la technologie, à l’école leur propre rôle. Puis, quand cela ne va pas, ils se mettent tout à coup très en colère, mais est-ce que l’enfant a bien compris pourquoi ses parents sont fâchés ?», explique la psychologue.
C’est aussi un fait que les enfants sont gâtés, car ils ont plus de choix, plus de jouets, plus de divertissements. Mais encore une fois, la psychologue indique qu’offrir à son enfant des jouets ou des loisirs ne veut pas forcément dire qu’ils sont gâtés, si les limites sont bien posées et bien claires dès le départ. Pour elle, « l’apprentissage de la frustration est un mal nécessaire pour qu’en enfant grandisse et apprenne à se gérer ».
Être parent c’est tout un art, il n’y a pas de recette miracle »
Violence, rébellion... Selon la psychologue, ces comportements sont de plus en plus récurrents, car ils sont de plus en plus médiatisés surtout, de tout temps, il y a eu de petits « tapeurs», sauf que maintenant ils sont sur Facebook. « Ces événements nous frappent plus, car avec les réseaux sociaux il y a un phénomène de contagion. Chacun veut faire “mieux” que son prochain et être le plus “bad ass” possible. »
Ajoutant qu’il n’y a pas de règlement clair à la maison, comme il n’y a pas de sanction claire à l’école. Pour elle, il incombe aux parents d’apprendre à leurs enfants qu’il y a des limites et que la frustration fait partie de la vie. Il est important que ces derniers apprennent à gérer leur colère et leurs émotions. « Les enfants qui n’ont pas bénéficié de cette éducation ont tendance à ne pas tolérer la frustration et à avoir des réactions disproportionnées », renchérit-elle.
Virginie Bissessur est également d’avis que les divorces ont un impact sur les enfants. De nombreux enfants issus de familles monoparentales vont très bien et ne sont pas agressifs. « Il est plus facile de faire face à deux à un enfant qui pousse les limites des parents. Mais de nombreux parents n’y parviennent pas non plus quand ils sont deux. Il est très difficile de généraliser », soutient cette dernière.
Éduquer un enfant prend du temps, car il s’agit de parler avec lui, de répéter mille fois les mêmes choses, de trouver des activités pour le garder occupé et développer son imagination »
Pour remédier à tout cela les parents doivent-ils adopter une approche amicale ou répressive ? À cette question, elle souligne que tout est dans le juste milieu. Les règlements et limites posés par la famille doivent être clairs et justes envers l’enfant. Tantôt, il faut être proche de son enfant et tantôt il faut savoir poser les limites avec fermeté. Il n’y a pas de recette miracle.
Faut-il punir ? « Encore une fois, tout est dans le juste milieu. Parfois certains comportements doivent être sanctionnés, mais l’enfant doit bien comprendre pourquoi, il ne suffit pas de dire “tu as fait méchant” ! Il faut lui expliquer pourquoi son comportement dépasse les limites. De même, il faut lui apprendre à réparer son erreur. Souvent quand on leur pose la question, on est étonné de voir que les enfants savent aussi être raisonnables », indique-t-elle.
Pour mieux encadrer les enfants, la psychologue conseille d’être soi-même un exemple, de poser des limites claires et de garder toujours un dialogue franc. On ne peut être dans le tout répressif, l’enfant doit sentir que malgré la sanction, il est aimé. « Être parent c’est tout un art, il n’y a pas de recette miracle », concède notre interlocutrice.
Om Nath Varma, sociologue : «Peu importe la difficulté de la situation, il faut enseigner aux enfants les valeurs du dur labeur»
Quel est le drame des enfants modernes ?
Si vous faites référence aux comportements des enfants en public et à l’école, l’incapacité de tirer avantage de ce que la société offre en termes de possibilités, je dirais que nous devrions faire attention dans notre analyse de la situation. Nous sommes dans une situation où nous donnons tout à l’enfant, sans lui tenir responsable pour l’effort qu’il doit faire en tant qu’enfant. Tout âge est un âge où il faut lutter et il n’y a pas de succès sans effort. Mais il y a une mentalité que l’enfant mérite tout et l’effort que nous leur demandons est trop pour lui. Carol Dweck, une psychologue très respectée, parle de mentalité et d’effort et dit que c’est l’effort qui traduit le travail en succès. Il n’y a pas de raccourci au succès. Un grand nombre de nos enfants aujourd’hui ont tout pour réussir, sauf la mentalité du dur labeur. D’autres vivent dans un environnement où il n’y a pas de modèle pour le succès. L’école essaie d’inculquer la notion de dur labeur, mais à la maison, cela devient plus difficile pour n’importe quel adulte de changer la mentalité de l’enfant. Le modèle provient de multiples sources, particulièrement des médias et l’enfant n’est pas dans une position de discerner le bien du mal. Il est important d’inculquer, chez l’enfant, la notion de gratification différée, de plaisir reporté et de dur labeur, jusqu’à l’accomplissement de quelque chose.
Comment expliquer cette crise sociale ?
Nous voyons des parents qui ont plusieurs enfants et qui ne peuvent pas gérer. Ils ne peuvent pas aspirer à offrir une vie meilleure à leurs enfants. Pourtant, personne ne leur dit qu’ils devraient prendre davantage de responsabilités en tant que parents. Ceux qui comprennent peuvent créer davantage de possibilités pour leurs enfants, mais ils font aussi partie d’une société où les enfants doivent vivre avec d’autres qui faillissent. Cela créé un sentiment d’insécurité. Je crois que les institutions comme la religion et les travailleurs sociaux faillissent également dans le développement d’un sens de valeurs et de respect pour l’enfant.
Quand nous avons plusieurs enfants, nous sommes irresponsables, mais que personne ne parle de ce problème et de ce qui doit être fait à propos de cela. D’un autre côté, il y a une surexposition de changer ce qui se passe trop vite. Nous sommes exposés aux maux de la société sans les compétences pour être critiques dans ce que nous voyons et entendons. Nous avons tendance à croire trop rapidement ce que nous voyons et entendons sur les réseaux sociaux et nous généralisons à propos de tout le monde et de n’importe quoi. Cela mène à un sentiment de privation relative qui crée davantage de frustration, particulièrement dans une société hyper-consommatrice.
Y a-t-il un manque d’encadrement des parents ?
Malheureusement ou heureusement, les parents sont les modèles les plus importants, ils fixent les valeurs et enseignent à l’enfant ses premières leçons de vie, inculquent les normes de dur labeur pour le succès. Peu importe la difficulté de la situation, il faut enseigner aux enfants la valeur de dur labeur. Nous sommes tous des descendants de familles pauvres. Nous avons appris qu’il y a une heure pour travailler, une heure pour jouer et une heure pour l’enfance, l’adolescence et la vie d’adulte. Aujourd’hui, tout cela est mélangé et nous exposons les enfants aux valeurs et même aux vices des adultes à un âge précoce. Les parents qui comprennent et qui communiquent mieux réussissent plus facilement, même s’il est difficile pour tout le monde d’être un parent aujourd’hui.
Quels sont les remèdes à ces maux ?
Nous devons tous réfléchir à notre rôle en tant que citoyens de ce pays, au futur que nous voulons pour nos enfants et pour nous. Au besoin, rétablir l’équilibre nous aiderait à réussir ensemble. Nous devons cesser de nous blâmer les uns les autres et nous demander ce que nous faisons pour nous et pour nos enfants.
Les médias devraient également décider de ce qu’ils veulent ; le sensationnalisme ou le journalisme responsable? Faut-il faire ressortir les erreurs et généraliser en blâmant subtilement ou n’est-il pas mieux de développer une réflexion pour un changement et une société meilleure ? Les journalistes devraient revoir leur approche et ne pas faire du sensationnalisme. Ils laissent souvent parler les gens quand ils savent que ce qui est dit est probablement une exagération ou que les faits ne sont pas bien compris.
Malheureusement, ce n’est pas un problème qui concerne uniquement ce pays. Les pays qui ont réussi ont pu créer un équilibre. Croire que tout s’obtient gratuitement et que chaque changement dans l’éducation c’est demander trop d’effort n’est pas le chemin pour réussir. Ceux qui ont la bonne mentalité réussiront.
En chiffres
Selon Statistics Maurice, le nombre de mariages est en baisse alors que les divorces ne cessent d’augmenter. Ce qui ne manque pas d’impacter sur la santé émotionnelle des enfants. Le taux de divorce par tête d’habitant est plutôt élevé. Rien qu’en 2017, 1 996 divorces ont été accordés par la Cour suprême, alors qu’en 2016 le chiffre était de 1 910. Ces cas de divorces touchent principalement des couples ayant entre trois et dix ans de mariage. Et la majorité de ces couples ont un à deux enfants. Tandis qu’en 2017, 9 757 mariages ont été enregistrés contre 10 042 en 2016.
Des thérapies familiales organisées
Plusieurs ONG apportent leur pierre à l’édifice pour améliorer les relations parents-enfants. Future Hope, en l’occurrence, propose un programme « Thérapie familiale ». Edwige Sivance, qui est formatrice pour cette association, indique que souvent les parents sont « dépassés ». « Il n’y a plus cette complicité dans la famille. Encore moins de compréhension et de communication », souligne-t-elle.
« Ainsi, l’association agit comme passerelle entre les parents et les enfants pour les aider à vivre ensemble en toute harmonie. La priorité des pauvres n’est pas la communication, mais de trouver à manger. Alors que ceux qui sont aisés sont sur leur portable et chacun dans son coin », déplore cette dernière.
Quant à Edwige Dukhie, coordinatrice du projet Académie des parents chez Mouvement pour le progrès de Roche-Bois., elle dit ceci«Nous essayons de rendre les enfants plus responsables », lance cette dernière. Elle ajoute que lors de ces sessions, on se rend compte qu’il existe un vrai problème dans les cellules familiales. Que ce soit dans le milieu pauvre et dans les foyers riches.
Elle précise qu’il faut une prise de conscience. Surtout qu’il y a un climat de violence au niveau social et que cela a des répercussions sur la famille. « La situation est grave. Il faut donc sensibiliser les parents et les enfants pour qu’ils ne soient pas dans l’ignorance », soutient notre interlocutrice.
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