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Issa Asgarally et JMG Le Clezio : ‘The Intercultural and the Arts’

Issa Asgarally n’en finit pas d’explorer et d’enrichir la thématique de l’inter-culturalité, avec toujours un soutien de taille en la personne de son Prix Nobel d’ami Jean Marie Gustave Le Clezio, par ailleurs aussi ami de Maurice.

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Issa Asgarally a mille fois raison de faire de la culture l’axe centrale de sa réflexion, dans une île Maurice où le poids des cultures, traditions et religions pèsent énormément sur la gestion politique de nos institutions, fussent-elles publiques ou privées.

Le petit ouvrage The Intercultural and the Arts (45 pages, publié par l’Open University of Mauritius) que les deux signent, s’emploie à démontrer comment la création littéraire peut avoir une portée universelle pour peu que les livres atteignent des lecteurs autres que les pays qui les ont vu naître. À ce titre, Issa Asgarally cite des écrivains comme le Québécois Yann Martel (Life of Pi), l’Irlandais Samuel Beckett ou encore l’Indien Vikram Seth, qui ont tous en commun d’avoir été récompensés pour des ouvrages écrits dans des langues qui ne sont les leurs. De la même manière, poursuit Issa Asgarally, la lecture ne s’encombre pas des frontières. « I know most of the texts, novels and essays, of Umberrto Eco. And yet, he writes in a language, Italian, that I do not understand! I read Eco in French and English translations. »

La traduction

La traduction, fait-il ressortir, n’est pas un exercice de conversion anodine, dépourvu d’une réflexion préalable, il suffit de penser à celle qui a prévalu durant la traduction en arabe de l’ouvrage de Primo Levi, si c’est un homme, qui est son témoignage sur sa vie dans un camp d’extermination nazie à Auschwitz, ou la traduction en hébreu d’un poème de l’écrivain palestinien Mamoud Darwish.

Au-delà de leurs pays de naissance, les livres sont destinés à être lus à travers le monde, grâce aux traductions dont ils font l’objet. JMG Le Clezio fait ainsi valoir :
« Shakespeare, Cervantes and Proust did not only write for their fellow citizens. Thanks to the translators and publishers, they can be read outside of their borders, as if they belonged to other cultures. In fact, they were the first discoverers of the intercultural, as it is probably why they gained universality, and naturally to some extent, something of eternity ».

 

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