Promouvoir un développement responsable, inclusif et durable : c’est le fil conducteur des récentes initiatives de Business Mauritius dans la nouvelle édition de son magazine institutionnel. De la lutte contre les violences basées sur le genre à la résilience face aux défis environnementaux et géopolitiques, l’organisation affirme sa volonté d’agir en acteur engagé du changement.
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Business Mauritius a publié la troisième édition de son magazine institutionnel dans lequel elle revient sur ses initiatives récentes en matière de développement durable et de croissance inclusive. Dans son éditorial, Kevin Ramkaloan, le CEO, met en avant la mise en place du Gender-Based Violence (GBV) Toolkit.
Le GBV Toolkit est une initiative destinée à accompagner les entreprises dans la prévention des violences basées sur le genre en milieu professionnel. Élaborée en partenariat avec le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP), cette boîte à outils s’inscrit dans la continuité d’une étude réalisée en 2022 avec le soutien de l’Agence Française de Développement (AFD), portant sur les inégalités de genre au travail.
L’objectif est de favoriser un environnement professionnel plus respectueux, tout en ouvrant un dialogue autour d’une problématique encore trop peu abordée dans le monde de l’entreprise. Selon Kevin Ramkaloan, « le GBV Toolkit vise aujourd’hui à braquer les projecteurs et à apporter de vraies solutions à un problème qui a longtemps été gardé sous silence ».
Toujours dans cette logique d’inclusion, Business Mauritius a également contribué à la préparation du Forum d’affaires Maurice-France, organisé par l’Economic Development Board. Bien que la visite du président français ait été reportée au mois de novembre, les rencontres B2B organisées en amont ont permis de poser les bases de partenariats entre acteurs économiques de Maurice, de France, de la Réunion et d’autres régions.
Sur le plan environnemental, l’organisation a renforcé son engagement en matière de résilience côtière. Une conférence en deux volets, coorganisée avec le ministère de l’Environnement et l’AFD, a permis d’aborder la gestion des risques liés à l’érosion côtière. Cette problématique, qui concerne tant les communautés que les secteurs économiques, nécessite une réponse coordonnée. Business Mauritius entend jouer un rôle actif dans la recherche de solutions concrètes à cette menace croissante.
Dans le cadre de l’exercice budgétaire 2025/26, Business Mauritius a mené une large consultation auprès de ses membres et groupes de travail afin d’élaborer des propositions en lien avec une croissance plus équitable. Le mémorandum transmis au ministère des Finances met l’accent sur des leviers comme la technologie, la transformation écologique, la valorisation des déchets ou encore l’économie bleue. Après le discours du budget de juin, l’organisation a réaffirmé sa volonté d’accompagner la mise en œuvre des priorités identifiées.
Par ailleurs, face aux incertitudes géopolitiques, notamment au Moyen-Orient, Business Mauritius reste mobilisée pour analyser les répercussions possibles sur l’économie locale, en particulier sur les prix de l’énergie et la compétitivité des entreprises. À travers ses différentes actions, l’organisation continue de défendre une approche de développement fondée sur la responsabilité, la résilience et l’inclusion.
ECHO : une initiative pour des lieux de travail plus sûrs et plus inclusifs
Dans le cadre de son engagement en faveur du capital social, Business Mauritius a récemment dévoilé ECHO, une boîte à outils conçue pour aider les entreprises privées à prévenir et traiter les violences liées au genre sur le lieu de travail. Présentée comme la première du genre à Maurice, cette initiative est le fruit du travail conjoint de la Commission du capital social et de l’équipe de Business Mauritius.
Verna Pillay, responsable de la communication, souligne qu’ECHO ne se limite pas à un simple guide. Il s’agit d’une réponse concrète à une problématique souvent ignorée, qui encourage le dialogue et propose des ressources pratiques pour favoriser des environnements professionnels plus respectueux. Le choix du nom « ECHO » reflète la volonté de faire entendre les voix trop souvent marginalisées et d’encourager des changements visibles.
Cette action s’inscrit dans une approche plus large de développement durable et de croissance inclusive, que défend activement l’organisation.
En chiffres
• 42 % des Mauriciennes déclarent avoir été confrontées à des remarques sexistes sur leur lieu de travail
• Plus de 60 % des employés estiment que les actes de violence à l’égard des femmes ne sont suffisamment signalés
• 80 % des entreprises n’ont mis en place aucune stratégie en matière d’égalité entre les femmes et les homme
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