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Fraude de plus de Rs 1 M : une vendeuse de Mado épinglée

Elle est fortement soupçonnée d’avoir détourné Rs 1 027 650 au préjudice d’une échoppe de Mado Parfums, installée au Super U de Grand-Baie, durant les six premiers mois de l’année. Soodeepta Lungur, 32 ans, qui y travaillait comme vendeuse, a été appréhendée dans la journée du mardi 19 octobre par la police criminelle sur la base des témoignages de ses ex-collègues. Celle qui se portait souvent volontaire pour se rendre à la banque pour des dépôts a été placée en détention. 

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Ingar Daood, 69 ans, le patron du groupe qui opère des magasins à Maurice et à La Réunion, avait porté plainte à la police dans l’après-midi du 20 juillet dernier. Il avait fait état de ses soupçons sur sept des vendeuses de l’échoppe de Super U de Grand-Baie, en plaçant Soodeepta Lungur en première position sur sa liste. L’homme d’affaires venait alors de découvrir que la recette du jour avait été ponctionnée en plusieurs occasions. 

Des documents manipulés

L’enquête de la Criminal Investigation Division (CID) de Grand-Baie a révélé l’absence d’un protocole quant au dépôt bancaire des recettes du magasin. Il n’y a pas une responsable désignée pour cette mission. N’importe qui parmi les vendeuses pouvait s’en acquitter. Cinq des ex-collègues de Soodeepta Lungur ont fait ressortir qu’elle se proposait toujours de s’acquitter de cette tâche et qu’elles n’avaient rien trouvé à y redire. 

Les limiers ont découvert au cours de leur investigation que les documents internes relatifs aux rentrées d’argent ont été manipulés dans une tentative de dissimuler la fraude. Un examen graphologique sera de mise dans le but d’établir si c’est bel et bien la suspecte qui est à l’origine de ce faux en écriture. Un ordre d’un juge en Chambre sera également réclamé dans les prochains jours afin d’avoir accès au compte en banque de l’habitante de Grand-Baie. 

Une policière verbalisée pour obstruction

Une perquisition a été menée au domicile parental de Soodeepta Lungur en vue de récupérer des documents pouvant aider à l’avancement de l’enquête. La saisie de son agenda personnel, où elle couche des poèmes, a cependant été questionnée par l’une de ses proches, une policière, laquelle a été verbalisée pour obstruction à des agents dans l’exercice de leur fonction. 

Celle-ci réfute cette accusation, indiquant avoir simplement demandé à une collègue qui fouillait la chambre que toutes deux partagent si la saisie de cet agenda était nécessaire. « Je ne vais pas me laisser faire, j’ai eu une carrière sans tâche jusqu’à présent. Cet agent est l’épouse d’un surintendant qui est techniquement notre supérieur hiérarchique. Elle a sans doute voulu se venger en m’accusant de la sorte. Je n’ai pas débarqué à l’improviste comme les enquêteurs l’allèguent. J’habite chez ma mère et je me demande où je devais me trouver si je partage la même chambre qu’ils entendaient fouiller », lâche la proche de la suspecte.

 

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