La State Investment Corporation (SIC) a été victime d’une escroquerie. En 2014, une personne s’est présentée comme un promoteur éventuel pour un projet de jet-ski. Elle a obtenu un prêt de Rs 1,4 million, mis à sa disposition sur un compte de la State Bank of Mauritius (SBM). Deux ans plus tard, la SIC a constaté que l’argent avait disparu et que le projet n’a jamais vu le jour. Comment cet individu a t-il pu retirer une telle somme alors que la signature d’un cadre de la SIC était requise ?
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Le présumé promoteur aurait imité la signature de l’ancien Managing Director de la SIC, Iqbal Mallam-Hassam, à plus de 18 reprises, entre avril et octobre 2014. Le pot aux roses n’a été découvert qu’en mai 2016. Lasse d’attendre le démarrage du projet, la SIC a voulu résilier le prêt. Elle a donc contacté la SBM pour fermer le compte. Elle est tombée des nues en apprenant qu’il ne restait plus que Rs 2 000 sur les Rs 1,4 million qui étaient censées être sur le compte.
L’escroc avait touché 18 chèques pour des montants variant entre Rs 60 000 et Rs 112 000. Sur les copies des chèques produits par la SBM à la SIC figurent les signatures du suspect et d’Iqbal Mallam-Hassam. Or, ce dernier affirme qu’il n’a jamais signé ces chèques. Contacté, le suspect a promis de restituer l’argent. Sauf qu’un an plus tard, il se fait toujours attendre. D’où la décision de la SIC de porter plainte au Central Criminal Investiation Department. La police tentera de déterminer s’il y a eu falsification de signature et comment le suspect a pu s’emparer des Rs 1,4 million à l’insu du conseil d’administration de la SIC.
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