Le deuxième groupe financier du pays compte étendre son offre de service au Kenya. Après les banques, le groupe cherche à devenir partenaire majoritaire dans une société de courtage. Les discussions sont déjà entamées.
Publicité
Les négociations sont menées par le segment non-bancaire du groupe, connu comme SBM (NBFC). Des discussions sont engagées avec deux firmes de courtage du Kenya. L’idée est d’acquérir une part majoritaire dans l’une d’entre elles, affirme Kris Lutchmeenarraidoo, Chief Executive du pôle non-bancaire dans un bref entretien réalisé, le lundi 20 novembre, à Port-Louis.
Il explique que cette transaction est logique. La SBM est déjà présente dans la plus grande économie de l’Afrique de l’Est, l’enseigne bancaire étant SBM Kenya, après la reprise des activités de la Fidelity Commercial. Qui plus est, la SBM Holding est engagée dans un exercice d’acquisition des actions de la banque Chase. Avec l’aboutissement de ces transactions, le groupe aura déjà un groupe de clients susceptibles de recourir à des firmes de courtage pour les activités boursières.
De prime abord, on pourrait conclure que les activités non-bancaires ont une contribution infime à la profitabilité de la holding. L’année dernière, son apport a été de 0,5 %. Or cette année, les bénéfices nets de ce segment représenteront 3 % du montant total (le groupe estime que sa profitabilité annuelle sera très proche de Rs 3 milliards). C’est un signe que ses activités non-bancaires sont en hausse et en amélioration.
Sur la bourse kenyane, basée à Nairobi, on compte une soixantaine de sociétés listées. Ces compagnies couvrent un large éventail d’activités : agriculture, commerce, automobile, banques, construction et énergies. Parmi les principales sociétés listées, on retrouve la Britam Holdings, Kenya Airways et des institutions financières internationales, à l’instar de la Barclays Bank.
Banque plus visible sur le net
Pour le mois d’octobre, la SBM est arrivée en tête du classement pour sa présence en ligne, fait-elle ressortir dans un communiqué, citant un rapport de la firme Anglo African couvrant cette période. « Les performances de quatre banques du pays ont été suivies durant la période du 1er au 31 octobre 2017, pour l’analyse, notamment la SBM, la MCB, la Barclays Bank et l’AfrAsia Bank ; un outil de recherche a scanné le net, allant des sites d’informations jusqu’aux réseaux sociaux de l’Île Maurice », est-il dit dans le communiqué. « Ce succès est pour la SBM un pas de plus vers sa quête à devenir une banque digitale ayant pour but, d’innover et de faciliter les transactions bancaires de ses clients. »
Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !