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Examens : possible fuite d’un questionnaire du HSC au Loreto College Quatre-Bornes

Le MES attend les retombées des enquêtes pour prendre une décision.
  • Brenda Thanacoody-Soborun : «Tout le protocole de surveillance a été respecté au LCQB avant le début de l’épreuve»

Les candidates du Higher School Certificate (HSC) du centre d’examens du Loreto College Quatre-Bornes (LCQB) sont surprises. Certaines d’entre elles, ayant pris les épreuves de Pure Mathematics 1, le lundi 10 octobre dernier, ont appris hier, mardi, l’existence d’une possible fuite du questionnaire. Le Mauritius Examinations Syndicate (MES) attend les retombés des enquêtes pour prendre une décision. 

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4 476. C’est le nombre de candidats ayant participé à l’épreuve de Pure Mathematics 1 du Higher School Certificate (HSC) tenue, le lundi 10 octobre dernier entre 10 heures et 13 h 45. Cette année, les autorités sont interpellées par une allégation de fuite du questionnaire au centre d’examens du Loreto College Quatre-Bornes (LCQB). Il nous revient qu’une des élèves aurait reçu des détails contenus dans ledit questionnaire sur son portable avant le début des examens. 

Selon un responsable au Mauritius Examinations Syndicate (MES), l’organisme a été mis au courant de l’affaire vers 16 h 40, le lundi 10 octobre dernier, par la supervisor en poste pour les examens au LCQB. Elle informe, alors, le MES que le manager du collège voulait obtenir une copie du questionnaire pour vérifier les dires. Notons que le questionnaire ne peut être redistribué aux candidats que 24 heures après la tenue d’une épreuve. 

Suivant cela, le MES a pris les devants en donnant une déposition au CCID dans la soirée. Il nous revient que, sans perdre de temps, les responsables de l’organisme ont averti le ministère de l’Éducation et le Cambridge Assessment International Education (CAIE).

Selon la directrice du MES, Brenda Thanacoody-Soborun : « Le MES attend les retombées des deux enquêtes, menées par le CCID et la CAIE, afin de déterminer la marche à suivre. À ce stade, nous n’avons aucun retour, ni de l’un, ni de l’autre. Nous informerons immédiatement les candidats, par la suite. » 

Toujours, selon la directrice : « Tout le protocole de surveillance a été respecté au LCQB avant le début de l’épreuve… »

Notons que le CAIE a ouvert une enquête non seulement à l’île Maurice, mais aussi au niveau international, et également sur les réseaux sociaux, parce que le questionnaire est aussi pris par d’autres candidats ailleurs. Cependant, le respect du key time est important pour éviter des cas de tricheries. Le key time, c’est le temps où les candidats sont sous stricte surveillance. Ils sont soit en train de passer une épreuve ou sont retenus dans un centre d’examens dans un pays, pendant que le même examen n’a pas encore débuté dans un autre pays. Les élèves n’ont alors aucun accès à leur portable ou autre matériel de communication. 

Pour sa part, le manager de l’établissement, Jacques Daniel Sungaren, se dit étonné, après avoir fait le nécessaire pour alerter le MES. « Voilà plus d’une semaine que cela s’est produit. Nous attendons encore les dispositions prises par le MES dans cette affaire. » 

Notons que plusieurs possibilités sont envisagées dans de tel cas. L’une d’elle est la reprise du questionnaire par l’ensemble des candidats. Cependant, cette option n’est pas vue d’un bon œil par certains. Ils affirment que c’est source de stress pour reprendre un questionnaire, surtout chez ceux qui aspirent à obtenir une bourse. 

  • defimoteur

     

 

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