Elle rêvait de devenir enseignante : Sneha Mohungooa, 22 ans, décède deux semaines après sa « booster dose »

Sneha Mohungooa, une jeune femme de 22 ans, est décédé vendredi après-midi à l’hôpital ENT. Patient dialysée, elle était positive à la Covid-19. Cela bien qu’elle ait reçu sa « booster dose » de vaccin anti-Covid-19 il y a une quinzaine de jours. Ses parents, que nous avons rencontrés, saluent le personnel médical et paramédical du centre hospitalier de Vacoas pour le dévouement dont ils ont fait preuve pour tenter de soigner leur fille. 

Sneha Mohungooa, aussi connue comme Sweta, était sous dialyse depuis l’âge de 12 ans. C’est d’ailleurs lors d’une de ses séances de dialyse à l’hôpital régional Dr Bruno Cheong de Flacq, mardi, qu’elle été appelée à effectuer un test PCR qui s’est révélé positif. Elle a immédiatement été admise. La jeune femme avait reçu une « booster dose » de vaccin anti-Covid-19 il y a une quinzaine de jours.

Sa mère, dans une déclaration à Le Dimanche/L’Hebdo, raconte que son état de santé a empiré dans le courant de la soirée. « J’ai parlé à ma fille au téléphone. Elle m’a dit qu’elle avait des difficultés à respirer et qu’elle a dû être placée sous respiration artificielle », confie la mère de Sneha Mohungooa. La jeune femme avait été transférée aux soins intensifs (ICU).  

« Nous nous sommes rendus à l’hôpital mercredi matin et le personnel médical nous a fait comprendre que notre fille devait être transférée à l’hôpital ENT, car elle était une patiente dialysée », relate la mère. 

Cette dernière soutient qu’elle n’a rien à redire concernant la prise en charge de sa fille. « Bann-la inn get li bien. Zot inn donn li so sans », soutient-elle. Sneha Mohungooa a été placée sous respiration artificielle, mais elle n’a pas survécu. « Ma fille m’a parlé vendredi matin. Elle a une fois de plus été placée sous ‘ventilator’ peu après. C’est aux alentours de 13 heures que nous avons appris son décès », poursuit la mère. 

Sneha Mohungooa était la cadette d’une fratrie de trois enfants. Elle a débuté ses premières séances de dialyse à l’âge de 11 ans. « Petite, Sneha a eu diverses complications de santé. Elle souffrait également de troubles cardiaques et de problèmes respiratoires », souligne la mère de la jeune femme. C’est son état de santé fragile qui a poussé Sneha Mohungooa à abandonner le collège à l’âge de 12 ans. 

La mère confie que sa cadette adorait la cuisine, la chanson, le dessin et les animaux. « Ma fille caressait le rêve de devenir enseignante. Ma petite Sneha ne réalisera jamais son rêve… », pleure-t-elle.