Éducation : les « Staggered classes » pas du goût de tous

Présentée hier, jeudi 7 octobre, elle ne fait pas l'unanimité. Elle, c'est la nouvelle formule de « staggered classes », annoncée par la ministre de l’Éducation, Leela Devi Dookun-Luchoomun, nouvelle formule qui entrera en vigueur à partir du 18 octobre prochain. 

Si certains professionnels de l’éducation estiment que c’est un pas vers la normalité, compte tenu de la situation sanitaire à Maurice, d’autres redoutent que ce soit un véritable casse-tête pour les enseignants, qui devront retravailler un nouvel emploi du temps.

Tel est l'avis de Sooryadanand Meetooa, président de l'Education Officers Union, mais aussi de l'ancien ministre de l’Éducation, Vasant Bunwaree. Ce dernier va jusqu'à parler d’échec du premier programme.

De son côté, Vinod Seegum, de la Government Teachers' Union, affirme que la sécurité sanitaire reste primordiale. Le président de l'Union of Private Secondary Education Employees, Bhojeparsad Jhugdamby, abonde dans le même sens.

La nouvelle formule est une approche plus prudente, certes, mais certains dénoncent un manque de vision et de transparence des autorités de tutelle.