Avec l’introduction du Nine-Year Continuous Basic Education en 2017, il y a eu un changement dans l’appellation des classes, qui sont passées de Standard à Grade. Le contenu des manuels a ainsi été revu. Ce qui fait que quelque 153 000 manuels, imprimés avant 2017, au coût de Rs 7,2 millions, ne sont d’aucune utilité cette année, dans le sillage de la réforme.
Entretien des écoles
Les travaux d’entretien, classés prioritaires, ont révélé des défauts dans la structure des bâtiments. Cela a perturbé le bon fonctionnement des classes. Les problèmes les plus fréquents : les fissures au plafond ou dans les murs et les fuites pendant les périodes pluvieuses.
Au 30 septembre 2017, des 67 projets prioritaires, sept ont été complétés, six étaient en cours, alors que le contrat pour les 54 restant n’avait pas encore été attribué. En raison de l’absence d’un mécanisme de suivi, les projets qui auraient dû être achevés rapidement ont été classés prioritaires.
Selon le rapport, plusieurs plaintes émanant des écoles n’ont pu être traitées car il manquait des détails importants dans les dossiers soumis (nom des écoles, les entrepreneurs et la période de garantie, entre autres).
L’Audit recommande le décaissement de fonds pour l’entretien des écoles et que les dossiers soient correctement conservés pour assurer un suivi adéquat des travaux.
Construction de coins cuisine
La valeur totale du contrat pour la construction des coins cuisine dans les écoles de Pointe-aux-Piments, Bois-des-Amourettes et de Cascavelle s’élève à
Rs 17 714 605. Rs 11 767 394 ont été versées aux contractants entre novembre 2015 et septembre 2017. Rs 5 228 755 ont été déboursées en 2016-2017.
À l’école de Pointe-aux-Piments, les travaux ont été achevés le 25 juillet 2017 avec un retard de neuf mois. Par conséquent, les dommages-intérêts maximaux liquidés s’élevant à Rs 500 000 ont été atteints. À l’école de Bois-des-Amourettes, le montant a été révisé à la hausse (de Rs 4 726 500 à Rs 5 182 881) avec la date d’achèvement fixée au 30 avril 2016. Les travaux ont été achevés le 1er novembre 2016. Un retard de six mois et des dommages de Rs 450 000 sont à déplorer.
À l’école de Cascavelle, les constructions ont coûté Rs 6 246 972 et ont duré 122 jours. La date d’achèvement des travaux était le 13 décembre 2015. Au 3 mars 2016, des paiements d’un montant de Rs 2 082 989 roupies ont été effectués. En raison du mauvais travail, le contrat a été résilié. Un an après la fin du contrat, la construction n’était pas encore terminée.
À l’école Aimé-Césaire, l’appel d’offres pour la construction a été lancé et annulé à trois reprises. Les dernières offres ont été annulées le 28 août 2017, le prix indiqué étant supérieur de 63 % au coût estimé de Rs 4 608 695. Un an après le lancement de la première offre en juin 2015, la procédure n’avait pas encore été finalisée et les documents en cours de révision.
L’Audit recommande la mise en place d’un programme défini pour la fourniture des repas chauds dans les écoles ZEP. Le ministère de l’Éducation indique qu’une fois le projet pilote mis en place, les risques identifiés au début pourront être évalués et des solutions trouvées.
Government Printing : Imprimantes inutilisées vendues à 1% du prix d’achat
La Government Printing a été mal inspirée en achetant deux imprimantes pour le coût de Rs 24,8 millions en 2003. Au final, ces imprimantes ont été vendues à Rs 260 000 en 2017 après avoir à peine été utilisées. La raison : elles étaient mal adaptées pour l’impression des billets de la loterie verte, raison pour laquelle elles avaient initialement été acquises. Les deux imprimantes en question sont de type Indigo Press HP et, peu après leur acquisition, la Government Printing réalise que les frais encourus pour leur maintenance sont exorbitants, plus précisément dix à quinze fois plus que les autres imprimantes. Ce qui explique que depuis 2003-2004, les imprimantes prennent la poussière et ont été inutilisées. En septembre 2016, ce département du PMO décide de vendre les imprimantes et estime leur valeur à Rs 5,5 millions. Sauf qu’il n’y a qu’une seule offre faite, bien en-dessous de la valeur estimée et la Government Printing décide de ne pas vendre. En 2017, l’évaluation des imprimantes descend à Rs 260 000 et elles seront finalement vendues dans une vente aux enchères. Le rapport de l’Audit souligne qu’il n’y a pas d’explication sur la façon dont le département est arrivé à cette évaluation.
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