Live News

Échouement du MV Wakashio : des réclamations maximales de Rs 719, 6 millions souhaitées

Le vraquier s’est échoué le 25 juillet 2020 à Pointe d’Esny.

Okiyo Maritime Corp, compagnie propriétaire du MV Wakashio, demande à la Cour suprême de limiter le montant net des dommages qu’elle aura à verser à ceux affectés par l’échouement du navire le 25 juillet 2020 à Pointe-d’Esny. L’entreprise propose la somme maximale de Rs 719,6 millions.

Publicité

La compagnie Okiyo Maritime Corp, ayant son siège social au Japon, a déposé une motion devant la Cour suprême par l’entremise de son mandataire à Maurice, Me Jaykar Gujadhur, Senior Attorney. La société demande la création d’un fonds unique et limité à Rs 719,6 millions, destiné à payer tout dédommagement découlant de l’échouement du navire MV Wakashio et des catastrophes écologiques qui ont suivi le drame. Elle propose une garantie bancaire de Rs 719 658 463. Fonds duquel seront payées les réclamations qui seront admises par la compagnie et l’État mauricien devant les tribunaux de Maurice. La demande de la compagnie est dirigée contre l’État et le Premier ministre, Pravind Jugnauth. 

La motion a été appelée le lundi 15 novembre devant le chef juge Asraf Caunhye. La société Okiyo Maritime Corp est représentée par Mes Razack Peeroo, Senior Counsel, et Khushal Lobine. 

Me Doorgesh Kumar Manikaran, Principal State Attorney, a informé la Cour que c’est sa consœur Me Sureka Angad, Principal State Attorney, qui représentera les défendeurs dans cette affaire, à savoir l’État mauricien et le Premier ministre. Il a requis du temps pour faire connaître leur position car les services de son bureau viennent d’être retenus. La motion a ainsi été renvoyée au 10 janvier 2022. 

Dans un affidavit juré au Japon et joint à la demande en Cour suprême, Kiyoaki Nagashiki, le président d’Okiyo Maritime Corp, fait valoir les points suivants. Il « ne peut pas venir à Maurice pour le moment en raison de ses obligations professionnelles au Japon et de la situation sanitaire mondiale due à la pandémie de Covid-19 ».  

« À ma connaissance, le naufrage du navire a été causé par une erreur de navigation de son capitaine ou de son équipage », soutient-il. Le CEO japonais souligne également qu’aucun blessé n’a été à déplorer. Il concède toutefois que la coque s’est brisée en deux le 15 août 2020 et que le déversement de son contenu a gravement endommagé les plages et les récifs coralliens, entre autres. Sans compter les effets sur le tourisme local.

Kiyoaki Nagashiki s’appuie aussi, toujours dans son affidavit, sur le fait qu’en 2003, le gouvernement mauricien a ratifié la Convention sur la limitation des responsabilités pour les créances maritimes, qui est entrée en vigueur avec la Merchant Shipping Act de 2007.

 

Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !