Umyad Ayyaz Ebrahim, 37 ans, le présumé meurtrier de Bibi Zahira Ramputh et d’Hema Coonjobeeharry dans un verger de letchiers à Mare-d’Albert, a un nouvel avocat. Ses proches installés au Canada ont retenu les services de Rama Valayden pour assurer sa défense. L’une des premières décisions de l’homme de loi sera de soumettre son client à un nouvel examen psychiatrique.
Le but de l’exercice est de s’assurer qu’Umyad Ayyaz Ebrahim est apte à faire face à un procès. Une femme avait été internée par le passé après qu’elle ait tué sa cousine. Elle l’avait défigurée en lui cognant la tête contre le mur de sa salle de bains, tout en l’éviscérant. Elle disait alors qu’elle était face à un démon. Une évaluation de sa santé mentale a révélé qu’elle ne pouvait être tenue responsable de ses actes.
En France, la démence avait été mise en avant dans le cas de l’étudiant japonais Issei Sagawa, qui avait tué sa camarade néerlandaise Renée Hartevelt d’une balle à la nuque le 11 juin 1981 à Paris. Il avait violé son cadavre avant de la dépecer pour cuisiner des morceaux choisis, d’où son pseudonyme de « Cannibale de Kobe ». Après deux ans en détention, il avait été jugé inapte à faire face à la justice.
Dans le cas d’Umyad Ayyaz Ebrahim, il avait déjà fait l’objet d’un examen médical, avant d’être remis à la Major Crime Investigation Team (MCIT). Il avait été admis à l’hôpital psychiatrique Brown-Séquard, à Beau-Bassin, lorsqu’il avait été appelé, en mai dernier, à montrer où il avait enterré ses victimes, deux divorcées âgées de 40 ans. Cet homme originaire de Forest-Side avait fait leur connaissance via Facebook avant de les attirer dans le verger où il était le gardien.
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