Sur un certificat médical de l’État, en date du 26 juin 2015, il est indiqué que Jean Patrick Bungaleea souffre d’épilepsie, alors que des tests effectués dans le privé démontrent que ce n’est pas le cas.
Jean Patrick Bungaleea, âgé de 58 ans, habite à Résidences Atlee à Forest Side. Ce père de six enfants a travaillé comme chauffeur de poids lourds de 1994 à 2011 pour la compagnie General Construction. Puis en 2011, il commence à souffrir de migraines régulières. Il s’est alors rendu à l’hôpital Jawaharlal-Nehru et un spécialiste l’a examiné et a diagnostiqué une épilepsie.
À la suite de ce diagnostic, sa vie a changé. Toutefois, il a accepté son sort. Le médecin spécialiste, qui s’est occupé de son cas, lui a remis un certificat médical attestant de sa maladie et lui a aussi indiqué qu’il devra retourner son permis de conduire à la Traffic Branch aux Casernes centrales. Il a suivi l’avis médical et par la suite, il a touché une pension d’invalidité.
Puis, en septembre 2016, il passe des examens dans une clinique privée. À sa grande surprise, le rapport indique que l’électroencéphalogramme est normal. Il a maintenant en sa possession un certificat médical attestant qu’il ne souffre pas d’épilepsie et qu’il jouit d’une bonne santé. De plus, il suit un traitement psychiatrique tous les quatre à six mois et son médecin n’a rien décelé. Il explique qu’il n’a jamais eu de crise d’épilepsie. En toute logique, il estime qu’il peut conduire à nouveau en toute sécurité et gagner sa vie comme chauffeur. Dans cette optique, il a pris son certificat médical et s’est rendu aux Casernes centrales dans l’espoir de récupérer son permis de conduire qui représente son gagne-pain. Toutefois, la police l’a informé qu’il devrait produire un certificat médical délivré par l’État et que celui obtenu dans le privé ne sera pas pris en considération.
Le 25 octobre 2017, il est allé voir le directeur médical de l’hôpital Jawaharlal-Nehru pour obtenir un nouveau rapport médical, afin qu’il puisse le soumettre à la police. Cependant, il n’a jamais rencontré le directeur, qui selon le personnel de l’hôpital, était absent. « Ils ont pris mes coordonnées en m’expliquant qu’ils allaient téléphoner pour m’obtenir un rendez-vous, mais ils ne l’ont jamais fait », raconte-t-il.
Il explique qu’il a voulu rencontrer le directeur pour lui montrer les résultats des tests qu’il a effectués dans une clinique privée, son test de XRay et CT Scan ainsi que le rapport médical qui prouve qu’il n’a jamais souffert d’épilepsie. Il veut également savoir pourquoi son médecin traitant à l’hôpital lui a dit qu’il souffrait d’épilepsie.
Le 19 janvier 2018, il a passé des XRay et des CT Scan à l’hôpital Candos. Il a expliqué que le département médical de la police lui a donné rendez-vous le 25 janvier 2018, qui a été annulé pour cause de mauvais temps. Depuis, il attend toujours et se trouve dans un grand embarras financier, car il ne touche plus de pension d’invalidité et ne peut pas travailler sans son permis de conduire. Désespéré, il lance un appel à l’aide à Anwar Husnoo, ministre de la Santé.
Sollicité pour une réaction, Jameer Eadally, l’attaché de presse du ministère de la Santé indique qu’il doit se renseigner sur ce dossier, avant de pouvoir expliquer pourquoi Jean Patrick Bungaleea n’a toujours pas obtenu de rendez-vous médical jusqu’à présent.
Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !