«Nous avons rencontré des experts indépendants en Australie il y a deux mois. Se basant sur des calculs du mouvement des marées, ils sont d’avis que tout débris provenant du vol MH 370 de la Malaysia Airlines a de fortes chances de s’échouer sur les plages de Madagascar ou de Maurice. » Sur l’île depuis dimanche, Grace Nathan s’accroche à l’espoir de connaître un jour la vérité sur l’avion disparu à bord duquel se trouvait sa mère ainsi que 237 passagers au Sud de l’océan Indien le 8 mars 2014.
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Il y a deux semaines, avec son père et cinq autres proches des disparus réunis au sein de l’association Voice 370, l’avocate malaisienne de 28 ans a arpenté les plages de Madagascar. Le groupe a rencontré la population pour la conscientiser sur l’importance de remettre aux autorités locales tout débris pouvant provenir de l’avion. Cela pourrait aider à élucider le plus grand mystère de l’aviation et il a promis une récompense.
Le Chinois Jiang Hui, âgé de 44 ans, a, par hasard, mis la main sur ce qui semble être une pièce du Bœing disparu. Face à la presse mauricienne mercredi, Grace Nathan et lui ont donné des détails sur des débris d’un avion. Ils ont sollicité de l’aide mauricienne. Le groupe, qui a rencontré une collaboratrice du Premier ministre adjoint Xavier-Luc Duval mercredi, ira en mer ce jeudi 15 décembre, avec des membres du Syndicat des pêcheurs dans les zones où, en juin, des débris ont été récupérés.
Le groupe a lui-même autofinancé ce voyage pour susciter une plus grande collaboration entre les autorités australiennes, chinoises et malaisiennes avec celles de l’Afrique orientale et du bassin de l’océan Indien où nombre de débris ont été retrouvés. Le groupe partage l’avis des experts indépendants pour les recherches plus au nord de cette zone. Son périple à Madagascar et à Maurice peut être consulté sa page Facebook MH 370 Families.
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