Bad Rabbit, un nouveau virus rançonneur, sévit à travers le monde. CERT-MU, l’instance nationale en charge de la sécurité informatique, rappelle aux Mauriciens les mesures à prendre pour se protéger de la cyberattaque.
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Le virus rançonneur Petya n’a pas dit son dernier mot. Ce programme malveillant revient sous une nouvelle forme. Le Mauritian National Computer Security Incident Response Team (CERT-MU), l’instance en charge de la sécurité informatique à Maurice, a récemment émis une alerte contre ce nouveau virus appelé Bad Rabbit.
Le ransomware Petya est apparu en mars 2016. Une nouvelle version avait vu le jour au début de 2017. Puis le samedi 13 mai 2017, le monde a assisté à l’apparition d’un nouveau virus rançonneur. Il s’agissait cette fois de WannaCry. En juin 2017, NotPetya se propage à son tour à travers le monde.
Par le biais de ces virus, les pirates informatiques verrouillent l’accès aux fichiers des ordinateurs. Ils demandent ensuite le paiement d’une rançon pour déverrouiller les fichiers. Dans le cas de WannaCry, la rançon était d’un montant de USD 300, soit environ Rs 10 500. Quant à Bad Rabbit, sa rançon est de 0,05 Bitcoin, la monnaie virtuelle cryptée, ce qui représente USD 276, soit environ Rs 9 500.
Selon CERT-MU, Bad Rabbit a déjà fait des victimes dans plusieurs pays, notamment la Russie, l’Ukraine, la Turquie, l’Allemagne, le Japon, la Bulgarie et les États-Unis. Les médias russes Interfax et Fontanka, l’aéroport d’Odessa en Ukraine, le métro de Kiev, également en Ukraine et le ministère ukrainien des infrastructures font partie des institutions touchées par Bad Rabbit.
Le virus se propage grâce à des sites Internet non sécurisés. Les pirates redirigent les utilisateurs vers leurs serveurs sans qu’ils s’en rendent compte. CERT-MU annonce une série de précautions à prendre pour se protéger du virus Bad Rabbit. Il ne faut pas cliquer sur les pop-ups – ces fenêtres qui apparaissent généralement sous la forme de publicités – ou sur des liens vers d’autres sites Internet.
Il est également impérieux d’avoir un antivirus qui est à jour, de ne pas ouvrir des pièces jointes suspectes, d’avoir une sauvegarde externe des données, de télécharger des programmes uniquement de sites Internet sécurisés et d’autoriser les mises à jour automatiques pour les systèmes d’exploitation et les navigateurs Internet. En cas de contamination, il est généralement recommandé de ne pas payer la rançon.
À Maurice, en mai dernier, WannaCry a probablement touché un hôtel du Sud. De plus, la mise à jour corrective a entraîné une panne du système informatique du Registrar General Department au bâtiment Emmanuel Anquetil à Port-Louis.
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