Plus de 100 000 abonnés sur 462 000 du Central Electricity Board cumulent des factures impayées. La somme totale de ce qu’ils doivent en matière d’arrérages a atteint les Rs 500 millions. Une situation qui est une conséquence de la crise liée à la COVID-19, selon la direction de l’organisme.
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Avec la chaleur de l’été, le thermomètre n’est pas le seul à grimper en flèche. La consommation énergétique aussi, avec les ventilateurs et la climatisation. Du coup, en cette période de fin d’année, les compteurs du Central Electricity Board (CEB) tournent à plein régime. En toute logique, le montant de certaines factures augmentera. Mais le CEB a d’autres soucis à gérer en ce moment : les arrérages dus aux factures impayées.
Au sein de la direction, on estime le nombre de clients résidentiels qui comportent différents types d’arrérages et des non-paiements à plus de 100 000, soit un quart des clients résidentiels, vu que le CEB compte 462 000 abonnés. La somme totale des arrérages avoisine les Rs 500 millions.
La COVID-19 pèse lourd sur les budgets. Licenciement, réduction de salaire, changement de conditions d’emploi… Autant de facteurs qui ont modifié les priorités budgétaires de certains consommateurs. Du coup, ce sont les factures d’électricité qui ont été parmi les premières à être sacrifiées. Le CEB constate que les factures de plusieurs consommateurs résidentiels comportent des arrérages et des non-paiements depuis avril.
L’organisme fait un relevé des clients ayant les arrérages les plus importants, soit plus de trois mois, tout en calculant le montant que cela représente. Il y a différents types d’abonnés ayant des arrérages : ceux qui ont un mois de retard dans le paiement ; ceux qui en sont à deux mois ; ceux qui paient constamment mais qui n’arrivent pas à essuyer l’ardoise ; ceux qui accumulent plus de trois factures chaque mois, car une fois la quatrième facture déposée, ils choisissent de n’en payer qu’une seule.
Toutefois, pas question de bousculer les clients. Le CEB appelle les abonnés ayant des arrérages à se rendre dans les bureaux régionaux pour expliquer la raison de ces retards de paiement. Jean Donat, le nouveau General Manager de l’organisme, explique que le but est de négocier avec les clients afin de trouver une formule.
« Nous sommes une compagnie qui offre un service et qui aide les gens sur une base humanitaire. Il ne s’agit pas d’aller couper la connexion d’un coup », assure-t-il. Il dit comprendre que la COVID-19 a plombé plusieurs foyers et que des gens se retrouvent dans l’incapacité de payer leurs factures.
Une source du CEB plus proche du service clientèle explique que les profils des clients en difficulté sont variés. « On pourrait s’attendre à voir des gens au bas de l’échelle, mais il y a des clients qui travaillaient dans l’offshore avec des dettes par millions de roupies qui accumulent des factures », souligne la source. Selon elle, il n’y a qu’à voir le nombre de clients du CEB qui accumulent des arrérages pour avoir un aperçu de la situation qui prévaut au pays.
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