Faits Divers

Crime passionnel à Cité Barkly - La mère de la victime : « Anaïs était l’ange de la famille »

Anaïs Marie Anna Lysa Jean (18 ans) a été tuée à son domicile, mercredi à Cité Barkly, par son petit ami Jimmy (23 ans).

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Jona, la mère de la victime, est accablée. Elle dit vivre dans la tourmente après la disparition brutale de sa fille unique.

Jona, la mère d’Anaïs.

Jona pleure toujours la disparition de sa fille Anaïs. Cette mère dit vivre dans la détresse. Elle ne s’attendait pas que sa fille puisse être victime d’un crime d’une telle atrocité. « Anaïs n’était non seulement ma fille, mais aussi ma meilleure amie. Depi Anaïs inn mor, mo senti mo nepli ekziste. Kouma dir kiken finn aras mo lam. Elle me manque énormément. Anaïs était l’ange de la famille. »

Les larmes aux yeux, Jona raconte que la salle de bains, où Anaïs a été retrouvée morte, la hante. « Cette salle de bains m’effraye. Jeudi, j’avais l’intention de me doucher, mais je n’y arrivais pas. Je n’ai cessé de penser à mon ange. J’ai dû utiliser la salle de bains de ma mère, qui habite près de chez moi. Anaïs inn bizin lite avan li mor, ek personn pa ti la pou ed li. Jimmy aurait dû maîtriser sa colère. C’est impardonnable ce qu’il a fait. Il a trahi ma confiance. »

Jona raconte qu’Anaïs aimait la vie. « Anaïs était un bon vivant. Pendant les week-ends, elle m’aidait à préparer des petits plats. Elle aspirait à devenir pâtissière et rêvait de construire sa maison. Ma fille était une bosseuse. Pendant ses heures libres, elle chantait et dansait. Anaïs était mon trésor. J’étais abattue en voyant la dépouille de ma fille sur le canapé. Je souhaite qu’aucune mère ne passe par cette souffrance. C’est douloureux. Je ne peux fermer l’œil de la nuit. Je me souviens du jour où Anaïs est né. Elle était si mignonne. Même lorsqu’elle dormait, elle avait le sourire aux lèvres. »

 

Jimmy, le suspect.

La mère de la défunte raconte à Le Dimanche/L’Hebdo qu’elle venait d’acheter deux robes neuves pour Anaïs. « Lorsque je fais du shopping, j’achète des vêtements pour elle, car elle adorait s’habiller. Il y a environ deux semaines, je lui ai acheté deux robes. Le jour du meurtre, avant que je ne quitte la maison, j’ai demandé à Anaïs quand elle porterait ses nouvelles robes et elle m’a dit qu’elle le ferait très prochainement. Linn dir mwa : Mami monn fatigue, mo pou al dormi. Ce sont les dernières paroles de ma fille. »

Jokenson, le père de la victime, est bouleversé. « J’ai perdu mon porte-bonheur. Anaïs était toujours obéissante. Mo tifi zame finn konn lamizer parski monn donn li tou seki li bizin. Jimmy était colérique et j’avais insisté pour que ma fille l’abandonne, mais elle m’a dit qu’elle l’aimait. Mo finn siport li dan so desizion ek zordi monn perdi li. Je faisais tout pour qu’elle soit heureuse. Si Anaïs ti ankor la, limem li ti pou rakont ou. » Jokenson raconte que son épouse est très affectée par ce drame. « Jona est inconsolable. Elle serre les vêtements de ma fille dans ses bras en pleurant. »

« Jimmy est un monstre »

Jésus, le frère de Jimmy.

Jésus, le frère de Jimmy, ne cache pas sa colère. « Mo frer finn fer enn gran erer ek li bizin gagn enn pinisyon sever kouma tou lezot kriminel. Jimmy est un monstre. Il est toujours colérique. Anaïs était une fille gentille et amicale. Jimmy lui a ôté la vie d’une manière atroce. Ek linn bless leker Anaïs so paran. Ces derniers l’ont aidé dans les moments difficiles. Jimmy pann mem panse ki so laksyon pou detrir enn fami. »

C’est son frère de 11 ans qui a fait la découverte macabre en rentrant de l’école. Jimmy Neerputh, le petit ami d’Anaïs, s’est enfui après l’avoir tuée. Il a tenté de se donner la mort par pendaison, mais la police de Coromandel est intervenue avec diligence. Le suspect a été remis à la CID de Barkly et il est passé aux aveux.

« Mercredi, le téléphone d’Anaïs n’arrêtait pas de sonner et elle recevait plusieurs messages. Monn dir li less mwa chek portab la ek linn refize. Linn met kod pou anpes mwa servi so portab. Monn trangle li ek linn tonbe. Li ti pe respire. Monn retrangle li ek mo ti panse linn mor. Comme elle respirait toujours, je l’ai amenée dans la salle de bains et j’ai plongé sa tête dans un seau d’eau pendant 15 minutes pour m’assurer qu’elle était morte », a avoué Jimmy aux enquêteurs.

Celui-ci est actuellement admis à l’hôpital Brown-Séquard. À sa sortie, il comparaîtra devant le tribunal de Rose-Hill pour son accusation provisoire. Dimanche, les témoins participeront à un exercice de reconstitution des faits. L’enquête est supervisée par le surintendant de police (SP) Bansoodeb.

 

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