À Goodlands: un infirmier arrêté après avoir agressé et menacé son père

Un habitant de Bois-Rouge à Goodlands dit être victime de maltraitance. Ce retraité de 65 ans accuse son fils de 38 ans, infirmier de profession. Dans une plainte au poste de police de Goodlands vendredi, le sexagénaire explique que le mis en cause l’aurait amoché et menacé qu’il allait le lapider.

Daram (prénom modifié) ne pouvait plus encaisser les coups que lui infligeait son fils. Vendredi, le sexagénaire se trouvait chez lui quand son fils Sitanandsing, qui serait sous l’emprise de l’alcool, s’est mis à proférer des injures à son encontre. Le père allègue qu’il l’a agressé et menacé qu’il allait le tuer à coups de pierre.

Le Défi Quotidien a contacté Daram pour une réaction. Le retraité de 65 ans dit vivre dans la crainte. Il explique qu’il y a un mois son fils infirmier l’avait agressé et la police l’a mis derrière les barreaux. « Mon fils m’agressait souvent. J’ai déposé plusieurs plaintes contre lui. Mais j’ai dû revenir à de meilleurs sentiments en tenant en ligne de compte sa profession et son avenir. J’ai abandonné les plaintes. Mais tout porte à croire que Sitanandsing n’a tiré aucune leçon. Li pa finn less mwa oken swa. Cette fois, je ne suis pas revenu sur ma décision. Je lui ai donné une leçon qu’il ne sera pas près d’oublier. Mon fils doit apprendre à me respecter. »

Le père veut à tout prix que son fils change d’attitude envers lui. Il raconte que lorsque le jeune homme est sous l’influence de l’alcool, il se conduit comme un rustre. « Kuma li bwar, li vinn vyolan. Li zoure el li batt mwa. Mo gayn bate souvan avek mo garson. Il est incontrôlable. Je souhaite qu’il ne consomme plus de boissons alcooliques. »

Sitanandsing a été arrêté par la police de Goodlands vendredi. Interrogé, il a nié en bloc les allégations formulées contre lui par son père. « Mon père s’est fait gronder par moi car il consommait des boissons alcooliques. Il n’a pas apprécié ma façon d’agir et il s’est révolté contre moi. Vu qu’il fait l’objet d’une ordonnance de protection, il a profité de cette mesure pour me clouer au pilori. »  Après un interrogatoire serré, l’infirmier a été placé en détention.

Samedi, il a comparu devant la Bail and Remand Court, où une charge provisoire de ‘breach of protection order’  a été déposée contre lui. Pour retrouver la remise en liberté conditionnelle, il a dû verser une caution de Rs 5 000 et signer un engagement de dette de Rs 30 000.

L’enquête menée par le sergent Beebeejaun est supervisée par le chef inspecteur Toorabally.