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Covid-19 : S’adapter à ce nouveau mode de vie

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Limiter la surconsommation, apprendre à gérer le stress ou encore développer de bonnes habitudes, ce second confinement est venu tout remettre en question. Maintenant avec le déconfinement qui se fait par phase, est-ce que les Mauriciens sont prêts à revoir leur mode de vie pour vivre avec le virus ? Dans cette optique, Pallavi Bhoomeeka Jagessur, coach de vie nous livre quelques conseils.

La pandémie de la Covid-19 a remodelé nos vies et bousculé nos codes. « En ce temps de crise sanitaire pour apprendre à mieux vivre avec le virus, il est impératif de développer les bonnes pratiques qui vous aideront dans votre vie professionnelle et personnelle », explique Pallavi Bhoomeeka Jagessur, coach de vie. Selon cette dernière, il faut accepter la situation actuelle et prendre conscience que la vie est un jeu plein d'incertitudes.

« Il est donc essentiel d’apprendre à vivre dans le moment présent et apprécier les bonnes choses de la vie, car ce virus a tout chamboulé dans le monde entier », fait-elle remarquer. En premier lieu, il faut arriver à équilibrer et gérer sa vie sociale, personnelle et professionnelle et adopter une bonne hygiène de vie.

Remise en question

« Ensuite, vous devez vous focaliser sur votre famille et comprendre l’importance de cette dernière dans votre vie. Une fois que c’est fait, vous aurez tendance à vous protéger et protéger les personnes autour de vous en adoptant les gestes barrières.  Cela vous aidera à mieux vivre avec le virus », indique la coach de vie. Pour cette dernière, il est temps de se concentrer sur soi-même et arrêter de se trouver des excuses. « La pandémie a été l'occasion de se remettre en question. Nous ne sommes pas définis par notre profession ou notre identité. Nous sommes plus que ça.

Pallavi Bhoomeeka Jagessur, coach de vie, recommande de se focaliser sur l'essentiel pour mieux vivre avec le virus.
Pallavi Bhoomeeka Jagessur, coach de vie, recommande de se focaliser sur l'essentiel pour mieux vivre avec le virus.

Essayez de vous demander quelle est votre mission de vie. Ainsi, pourquoi ne pas utiliser ce confinement pour vous connecter avec vous-même ? », dit-elle. Mais comment ?  « Vous pouvez planter vos propres légumes, apprendre quelque chose de nouveau en ligne, comme la couture, la pâtisserie et le crochet, entre autres. Autant de choses qui vous aideront à vous changer les idées et vous aider à dissiper le stress lié au virus. À mon avis, ce dernier nous a fait aussi comprendre que nous devons arrêter de prendre les choses pour acquises ».

« Il faut arrêter de vivre dans la peur, accepter la nouvelle normalité en toute positivité, tout en prenant des précautions afin de pouvoir vivre mentalement avec le virus.  Ce processus fait partie du new normal. Plus nous vivons dans un état de psychose ou de peur, plus les risques d’attraper le virus sont grands », résume la coach de vie.

 


Annick Fuller prône un mode de vie sain pour apprendre à vivre avec le virus.
Annick Fuller prône un mode de vie sain pour apprendre à vivre avec le virus.
Annick a aussi expliqué à sa fille comment faire du compostage.
Annick a aussi expliqué à sa fille comment faire du compostage.

Annick Fuller prône les produits faits-maison

C’est en toute franchise qu’Annick Fuller avoue qu’elle n’est pas prête à vivre avec le virus au quotidien, mais elle s'y attèle en adoptant un nouveau mode de vie. « Le virus nous force un peu la main.  « Aujourd'hui, je comprends mieux son mode de propagation et je suis plus consciente des gestes barrières, surtout par rapport aux enfants. Il nous faut les inculquer les bons gestes. Ensuite, avec l'accès limité aux supermarchés, nous faisons nos achats selon nos priorités », confie cette mère de famille de 39 ans. Doucement, mais surement, sa famille prône un mode de vie sain. 

« Depuis le dernier confinement, nous avons planté notre papayer et nous faisons notre propre yaourt et des snacks sains. » Le premier confinement a été une vraie prise de conscience pour elle. « Nous adoptons de plus en plus un mode de vie zéro déchet à travers le recyclage, le compostage et le upcycling. Nous n'achetons pas des produits superflus », souligne-t-elle. De plus, Annick fabrique aussi ses propres produits ménagers et utilise des serviettes hygiéniques et lingettes lavables, car le but est  d’éviter la ruée vers les supermarchés et se  sentir moins oppressé. Vivre avec la Covid-19 n’est pas facile, mais Annick et sa famille comptent relever le défi.


Pour Katty Laguette-Labour, il n'est pas trop tard pour revoir son mode de vie.
Pour Katty Laguette-Labour, il n'est pas trop tard pour revoir son mode de vie.

Katty Laguette-Labour opte pour un retour à la terre

« Ce virus risque d’être encore là pendant longtemps et il faut vivre avec lui. Nous n'avons plus le choix maintenant. On doit se battre pour ceux qu'on aime et pour bénéficier d’un bel avenir, même si celui-ci s’annonce difficile », indique Katty Laguette-Labour. Pour cette habitante de Fond-du-Sac, il n'est pas trop tard pour réfléchir sur un mode de vie plus correct et respectueux de la nature. Pour cela, il faut être plus éco-responsable, se tourner vers la terre, planter, gaspiller moins, partager, diminuer l’utilisation du plastique, faire du sport et prendre le temps de respirer. Selon elle, c’est grâce à  l'autosuffisance que sa famille et elle apprendront à vivre avec le virus. C’est pourquoi elle a commencé à planter des légumes et herbes aromatiques pendant le premier confinement, car les légumes bio coûtent trop cher.

Planter ses propres légumes a permis à Katty de mieux aborder ce nouveau confinement.
Planter ses propres légumes a permis à Katty de mieux aborder ce nouveau confinement.

« J’avais besoin de ce retour à la terre », ajoute Katty qui envisage d'avoir une poule pondeuse. « Mes parents élevaient une dizaine de poules. » En tant qu'artiste, elle éprouve aussi cette envie d'aider les autres à trouver du courage pour avancer et vivre avec le virus à travers son travail artistique : la thérapie à travers l'art.


Pour Laura Venkatasamy, le seul choix qui s’impose aux Mauriciens, c’est de vivre avec le virus

Laura Venkatasamy estime qu'une bonne alimentation contribue à combattre le virus.
Laura Venkatasamy estime qu'une bonne alimentation contribue à combattre le virus.

Au rythme où les choses évoluent, il est évident pour Laura Venkatasamy que le virus ne disparaitra pas de sitôt. « Il faudra vivre avec lui jusqu’à ce que les vaccins deviennent plus efficaces. J’ai abandonné un peu les gestes barrières vers la fin de l’année dernière, persuadée que le virus était derrière nous, mais j’ai été rappelée à l’ordre au début de mars. J’ai appris à mon fils de 4 ans la manière de se comporter avec le virus », relate-t-elle.

Durant le confinement en 2020, elle s'est découvert des talents d'enseignante, de jardinière, de femme de ménage et même de plombier, des talents qu’elle utilise au quotidien. « Cette année a été plus simple, car il n’y avait pas la peur de l’inconnu. On savait à quoi s’attendre, on est déjà passé par là, mais ce n’est pas facile tous les jours. Il faut  jongler avec plusieurs choses en même temps », ajoute cette mère de famille. Celle-ci considère qu’adopter une bonne meilleure alimentation peut contribuer à combattre le virus.

 

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