Consommation : les prix des légumes resteront abordables jusqu’à octobre/novembre 

Les prix des légumes n’ont jamais été aussi bas comparativement au début de l’année. Les consommateurs pourront en profiter pendant encore environ deux mois.

Les légumes sont en abondance et à des prix abordables, résume Vom Vythilingum, encanteur. Il évoque même un surplus de divers légumes sur le marché comme la carotte, le chou et le chou-fleur, entre autres. 

« Tant que l’hiver perdurera, les légumes seront en abondance. Les prix resteront bas pour encore un mois et demi, voire deux mois à condition qu’il n’y ait pas de pluie », avance Sandesh Imrit, marchand au marché de Port-Louis. Dannysen Coopoosamy, marchand au marché central, est du même avis.  « La majorité des légumes se vendent aujourd’hui en-dessous de Rs 25. Les prix ont donc baissé de 90 % comparativement à janvier et février. Cette tendance va perdurer jusqu’à octobre/novembre », souligne-t-il. 

Cependant, certains légumes sont moins disponibles comme le lalo, à titre d’exemple. « S’il y a eu une baisse des prix, il y a, toutefois, quelques exceptions comme pour le lalo (Rs 140/Rs 150) et le haricot (Rs 50/Rs 60), qui ne sont pas de saison. Mais, le prix du lalo devrait baisser plus il commencera à faire chaud », fait ressortir Manisha  Chitooree, gérante d’un « ti bazar » à St-Pierre. 

Qu’en est-il de la vente ? Les avis sont plutôt mitigés. « La vente est stable. Les gens achètent, mais ils ne font pas de stock vu que les prix sont abordables. Ils ont tendance à faire des réserves que quand les prix sont élevés », soutient Sandesh Imrit. Dannysen Coopoosamy observe, pour sa part, une amélioration au niveau des ventes et constate aussi qu’il y a plus de gens au marché. 

Manisha Chitooree ne partage pas le même avis. « La vente a baissé en dépit des prix abordables en raison de la flambée générale des prix des autres aliments. Les Mauriciens ne consomment plus comme avant », remarque-elle. Quant à Vom Vythilingum, il fait ressortir que la consommation de légumes a diminué au fil de ces dernières années. « Les Mauriciens adoptent de plus en plus les produits déjà faits. Ils ne veulent plus perdre de temps à préparer et à cuire et ont donc par conséquent diminué la quantité de légumes qu’ils achètent », observe-t-il.