« Mi-figue, mi-raisin ». Cette expression résume les réactions mitigées de plusieurs "partenaires sociaux" à l’annonce du quantum de la compensation salariale par le ministre des Finances.
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Renganaden Padayachy est intervenu en début de ce jeudi après-midi pour annoncer les montants de la compensation salariale qui seront payés aux salariés à partir de janvier 2022.
Ceux recevant un salaire de moins de Rs 13 000 auront droit à une compensation de Rs 500 alors que ceux touchant plus auront Rs 400 en compensation. Elle sera payable aux employés des secteurs privé et public dès janvier 2022.
Une annonce qui, selon le syndicaliste Radhakrishna Sadien de la State and Other Employees Federation, a laissé les employés sur leur faim. Toutefois, il salue la tenue de réunions tripartites.
Un avis que partage le Mauritius Labour Congress. Selon le président, Haniff Peerun, la somme de Rs 500 pour ceux qui ont un salaire de moins de Rs 13,000 ne reflète pas la réalité et ne comble pas la perte du pouvoir d’achat.
De son côté, le syndicaliste Atma Shanto déplore aussi l’absence d’une politique de rattrapage. Clency Bibi, représentant de la Confédération syndicale de gauche, estime que ce sont les travailleurs qui paient les frais de la Covid-19.
Chez le patronat, on parle d’un contexte difficile. Mais le paiement du barème annoncé est réalisable selon le CEO de Business Mauritius, Kevin Ramkaloan.
Si le patronat est satisfait, la classe syndicale, elle, réclame des mesures additionnelles pour soulager les travailleurs qui ont subi une cascade d’augmentations de prix, cette année.
La compensation salariale coûtera environ Rs 2 milliards au secteur privé, selon Kevin Ramkaloan.
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