Non. L’enquête policière sur les quatre bulletins de vote retrouvés en dehors des centres de dépouillement quelques jours après les législatives du 7 novembre 2019 n’est pas un « cold case ». Au contraire, au niveau des Casernes centrales, on fait comprendre que les investigations sont toujours en cours.
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« Ce type d’enquête prend du temps. Des arrestations peuvent intervenir à n’importe quel moment car il y a des examens en cours », fait valoir Heman Jangi, le responsable du Central Criminal Investigation Department (CCID). Il précise que les limiers travaillent d’arrache-pied et exploitent toutes les pistes possibles.
En sus des officiers du CCID, ceux de l’IT Unit de la police sont sur le coup. Le bureau du commissaire de police suit également de très près ce « high-profile case ». Les enquêtes de cette nature, selon des sources basées au CCID, se déroulent toujours dans « la plus grande discrétion afin d’éviter toute fuite d’informations ».
Comment des bulletins ont-ils pu se retrouver dans la nature ? Un votant aurait-il pu déjouer la vigilance des officiers de la Commission électorale en sortant du centre de vote muni de son bulletin ? Un fonctionnaire aurait-il pu subtiliser un bulletin durant le dépouillement ? Ce sont autant de questions qui demeurent sans réponse.
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