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Bodha : «Ne peut-on pas attendre un peu avant d’administrer le Covaxin ?»

Dans une publication audio postée sur Facebook, ce dimanche 21 mars, Nando Bodha, député de l’opposition, pose plusieurs questions. D’abord, il indique que, lorsqu’il était ministre des Affaires étrangères, une commande de 300 000 doses supplémentaires, avec une possibilité de livraison de 100 000 doses en mars, 100 000 en avril et 100 000 en mai, avait été placée pour du Covishield / AstraZeneca.

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« J’avais fait la demande auprès (...) du gouvernement indien et le ministère de la Santé avait aussi fait une requête à la Serum Institute of India, qui fabrique ce vaccin. Je me demande comment une telle commande est devenue une livraison de Covaxin ? »

Selon Nando Bodha, le problème avec ce dernier vaccin, qui sera administré à partir de ce lundi 21 mars, est qu’il n’est pas encore approuvé par l’Organisation mondiale de la Santé.

« En Inde, le regulateur a dit que ce vaccin peut être utilisé uniquement pour un usage régulé et restreint. Est-ce que nous ne pouvons pas attendre un peu avant d’administrer le Covaxin ? »

Nando Bodha fait ressortir qu’en dehors de l’Inde, il n’y a que le Zimbabwe qui fait un usage urgent de ce vaccin. « Ne peut-on demander une considération spéciale à l’Inde pour nous livrer nos autres cargaisons de Covishield / AstraZeneva ? »

L'ex-membre du Mouvement socialiste militant estime que « la situation se complique de jour en jour. Alors qu’il faut de la transparence pour éviter une psychose au sein de la population, ce sont de nouvelles questions qui se posent. Ça nous donne le sentiment que le problème de vaccin est géré de manière très amateure. »

L'ex-ministre des Affaires étrangères déplore aussi l’absence de transparence de la part du gouvernement « sur la gravité de la situation et les variants ».

  • LDMG

 

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