Une vidéo, signee GFA Insurance, circule en ce moment sur les réseaux sociaux. La liberté de choix quant à diverses transactions y est mise en exergue.
Par le biais de cette vidéo, la GFA Insurance informe le public de l’article 81 de l’Insurance Act. Celui-ci stipule que chacun est libre de choisir son prestataire en assurance lors de l’achat d’un véhicule, d’une transaction financière auprès d’une banque ou d’une société de crédit-bail. Forcer ou manipuler une transaction en favorisant un prestataire en particulier est une offense.
Selon Abdel Ruhomutally, Managing Director de la GFA Insurance, la loi dit clairement que le client doit signer un document confirmant qu’on lui a laissé le libre choix. « Nous menons ce combat d’intérêt public depuis deux décennies. Récemment, le ministre des Services financiers s’est engagé publiquement à initier une campagne de sensibilisation sur le sujet, sous l’égide du Financial Services Fund », souligne-t-il.
Entre-temps, la GFA Insurance poursuit le combat à son niveau. « Des centaines de personnes continuent d’être lésées dans leurs droits sans qu’elles soient au courant », martèle Abdel Ruhomutally.
Le Managing Director de la GFA Insurance a écrit officiellement au ministre des Finances, lui demandant d’intervenir en proposant des mesures correctives lors du Budget 2022-23. « L’espace commercial est entaché de violations persistantes à travers des accords collusoires. Ceci est en violation flagrante des lois sur la concurrence, de l’article 81 de l’assurance et des pratiques commerciales équitables en général », écrit-il.
Libéralisation demandée des pièces d’origine
Autre proposition : la libéralisation des pièces d’origine. Abdel Ruhomutally soutient que l’importation de ces pièces demeure le monopole des concessionnaires, qui imposent librement leurs prix, souvent prohibitifs. « La libéralisation du commerce de pièces détachées d’origine entraînera une baisse des prix tout en engendrant des revenus additionnels pour l’État », avance-t-il.
Il invite également le ministre de Finances à se pencher sur le fait que les concessionnaires de voitures neuves n’autorisent pas les propriétaires à recourir à des « petits garages » pour des réparations mineures, souvent sous la menace d’annuler la garantie du véhicule. De telles pratiques, dit-il, entretiennent la situation de monopole tandis que les Mauriciens finissent par payer cher pour un service qui aurait pu être disponible moins cher dans un marché ouvert.
« Il est temps d’établir une transition courageuse entre la situation monopolistique actuelle vers un marché libre où les produits et services deviennent disponibles à des prix équitables dans l’intérêt suprême de chaque Mauriciens et/ou entrepreneur », conclut-il.
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