Malgré une baisse dans la pluviométrie et du débit des rivières, le Central Electricity Board (CEB) entreprend de rénover la centrale hydroélectrique de Réduit. La direction de l’organisme est confiante que la situation s’améliorera.
Publicité
La production hydroélectrique chute. La nature n’a pas été clémente envers le pays durant ces dernières années. C’est, du moins, ce que nous confirme la direction du Central Electricity Board (CEB). La production énergétique à travers l’hydroélectrique est en chute libre. Selon les chiffres du Central Statistics Office de Maurice, en 2016 la production hydroélectrique a chuté de 18 %, soit de 122 (gigawatt/heure) GWh à 100 GWh. La capacité est, cependant, passée à 90 GWh en 2017, représentant une baisse supplémentaire de 10%. En 2016, l’hydroélectrique contribuait à hauteur de 3,3 % de la production énergétique locale. En 2017, ce chiffre est passé à 2,8 %, même avec une pluviométrie généreuse.
La raison : la baisse drastique du débit des rivières et surtout l’incapacité des réservoirs à garder un niveau élevé durant toute une année. C’est, du moins, ce que nous confie Shamshir Mukoon, acting general manager du CEB. Il souligne que, malgré cela, le CEB compte aller de l’avant avec la rénovation des stations hydroélectriques, de même que leur système d’alimentation du réseau. L’appel d’offres a été lancé et les travaux débuteront sous peu. La direction du CEB souligne que les centrales hydroélectriques sont en état de marche et assure qu’aucune d’elles n’est « dormant ». Elles fonctionnent toutes mais avec une production très diminuée. Pour rappel, entre 2010 et 2014, la commission MID avait misé sur l’hydroélectrique pour accroître la part des énergies renouvelables. Rs 30 millions avaient été investies pour l’installation d’une turbine à Midlands.
« Nous avons été frappés par des inondations récurrentes et annuelles depuis 2013. Les statistiques auraient dû montrer une hausse dans la production de l’électricité à travers l’hydroélectrique. Le CEB doit des explications à la population », estime un député travailliste.
Pourtant, le CEB demeure optimiste à l’effet que la part de l’hydroélectrique augmentera. Toutefois, avec une contribution à hauteur de 2,8 %, nous sommes loin derrière nos voisins réunionnais. La contribution de l’hydroélectrique s’élève à plus de 17 % à l’île-sœur.
Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !