Les officiers de l’IPCC se rendront une fois de plus à la prison de Melrose, dans les jours à venir. Ce, afin d’éponger des informations supplémentaires à la suite des allégations du « High Profile Detainee » Bruneau Laurette contre la PHQ Special Striking Team.
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L’Independent Police Complaints Commission (IPCC) enquête sur les allégations de l’activiste Bruneau Laurette contre les officiers de la Police Headquarters Special Striking Team (PHQ SST). Les responsables de l’Eastern High Security Prison (EHSP) de Melrose affirment que des préposés de l’organisme s’y sont déplacés afin de prendre la version de Bruneau Laurette vers la fin de l’année dernière.
Ceselon nos renseignements, se rendront de nouveau à la prison de Melrose dans les jours à venir afin de glaner « further informations » concernant les allégations de l’activiste contre les officiers de la SST. Au niveau de l’IPCC, on fait comprendre qu’une enquête sera aussitôt initiée après que toutes les informations auront été recueillies..
« Le devoir de l’IPCC est d’enquêter sur les brutalités et autres cas d’excès de zèle de la police durant les opérations », affirme-t-on au niveau de la commission. Quid des allégations de Bruneau Laurette contre les éléments de la PHQ SST ? « Nous ne pouvons rien vous dire pour le moment. L’enquête n’a même pas encore débuté. Nous devons confronter les allégations de l’activiste aux propos de la police », indique-t-on.
Du côté de l’administration pénitentiaire, on avance que Bruneau Laurette serait toujours détenu en isolement à la prison de Melrose. Cela, souligne-t-on, pour des raisons de sécurité. Un Welfare Officer de la prison centrale de Beau-Bassin précise qu’il est toutefois autorisé (NdlR, en vertu du protocole de la prison) à contacter ses proches une fois par semaine, plus précisément les dimanches.
C’est lors de sa comparution en cour, le 26 décembre dernier, que Bruneau Laurette a fait la requête (par le biais de ses hommes de loi) pour qu’un officier de l’IPCC soit dépêché à la prison de Melrose. Cela, afin qu’il puisse porter plainte contre la PHQ SST. L’activiste n’en démord pas : les colis de drogue retrouvés dans le coffre de sa berline immatriculée JR 12, le 4 novembre dernier, y auraient été placés par la police.
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