Le bras de fer entre Roshi Bhadain, ancien ministre de la Bonne gouvernance, et la Commission anticorruption a débouché sur une bataille légale. L’Independent Commission against Corruption (Icac), de son côté, affirme que la cour n’a émis aucune injonction l’empêchant de mener ses investigations. Ainsi, l’enquête concernant un potentiel délit de conflit d’intérêts et de « using office for gratification » se poursuivra.
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Roshi Bhadain, qui conteste son interpellation par l’Icac dans le cadre d’une enquête sur le recrutement du conseiller Andrew Stephenson au sein du ministère de la Bonne gouvernance en février 2015, attend la décision de la Cour suprême. Celle-ci se prononcera sur cette affaire le 17 mai. Le leader du Reform Party fait état d’une vendetta politique.
Dans un communiqué émis en fin de semaine, l’Icac précise qu’elle n’a, à aucun moment, fait mention d’un mandat d’arrêt contre l’avocat Roshi Bhadain, mais plutôt d’un Arrestation Order émanant des Casernes centrales. Elle avance que la même procédure est appliquée dans les 300 enquêtes en cours à la commission, selon les articles 46 et 47 du Prevention of Corruption Act (POCA).
De son côté, Roshi Bhadain affirme qu’il ignore qui a nommé Andrew Stephenson au ministère de la Bonne gouvernance. Il explique qu’au moment des faits, soit en février 2015, cela ne faisait que six semaines qu’il avait été nommé ministre. Il ajoute qu’il n’était pas familier des procédures de recrutement au sein du ministère de la Bonne gouvernance, qui de plus venait d’être mis sur pied. Selon lui, deux fonctionnaires du ministère, Somduth Nemchand, qui est décédé, et Prakash Nowbuth, lui avaient indiqué qu’il n’y avait pas lieu de faire d’annonces publiques pour le recrutement d’un consultant ou d’un conseil légal.
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