
Plusieurs lacunes ont été relevées par l’Independent Commission Against Corruption (Icac), au niveau du Central Procurement Board (CPB) dans l’enquête sur l’affaire St-Louis. Des ordinateurs utilisés par le CPB ne disposent d’aucun paramètre de sécurité. Ainsi, plusieurs employés sont désormais suspects concernant la fuite de document entourant le projet de Rs 4,3 milliards.
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Ces documents avaient été transmis à la firme danoise Burmeister and Wain Scandinavian Contractor (BWSC), en plein exercice d’appels d’offres. Ce qui aurait favorisé cette firme auprès des autres soumissionnaires. De ce fait, des interrogatoires au niveau du CPB sont prévus.
Selon nos informations, le CPB dispose de plusieurs ordinateurs qui sont utilisés par plusieurs employés. Ainsi, il se peut que la fuite ait été commise à partir d’un de ces appareils.
Les enquêteurs de l’Icac trouvent en cet aspect une grosse faille au niveau des paramètres de sécurité utilisés par le CPB. Il n’y a aucun mot de passe pour accéder aux appareils. Il n’existe également aucun logiciel pour conserver une trace des transactions effectuées. Les ports USB ne sont pas désactivés.
Et pire, les ordinateurs sont tous connectés à une seule imprimante, facilitant l’impression de documents confidentiels.
Cet aspect complique également la tâche des enquêteurs. Car, de nombreux employés sont désormais considérés comme suspects.
Cette fuite de documents a été confirmée après le déplacement des enquêteurs de la Commission anticorruption au siège de BWSC en octobre dernier. Les enquêteurs poursuivent leur enquête pour identifier les personnes qui ont fuité ces documents confidentiels.
Lundi dernier, l’ex-directeur par intérim du Central Electricity Board (CEB), Shamshir Mukoon et le Head Of Supply, Sunil Chawdharry ont été interrogés « under warning » par l’Icac avant d’être autorisés à partir.

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