Après les noms de code « Prof K ». et « Ustaad Rajah », l'Independent Commission against Corruption (Icac) s’apprête à auditionner d’autres personnes qui seraient liées à des noms de code. Ces informations, vous le savez, ont été retrouvées sur un serveur saisi chez Pad Co Ltd.
Au quotidien, l’Icac découvre de plus en plus de noms de code et, jusqu’ici, il y en a 75.
Les personnes qui y sont associées auraient touché des pots-de-vin, en lien avec le projet Saint-Louis, entre autres. À ce jour, 40 noms ont pu être décodés par les enquêteurs.
Ces personnes défileront au Réduit Triangle dans les prochains jours, il s’agit d’anciens ministres, hauts fonctionnaires ou anciens responsables des corps parapublics.
Les noms de code continuent à pleuvoir, au fur et à mesure que le département Forensic de l’Icac examine le serveur saisi chez Pad Co, l’année dernière.
Il n’y a pas que le projet à Saint-Louis qui soit concerné, explique-t-on du côté de l’Icac, mais plus de 20 projets où la compagnie Pad Co était engagée.
Deux premiers suspects, dont les noms de code ont été détectés, font déjà face à une accusation provisoire de corruption.
Il s’agit du professeur Swaley Kassenally, dont le nom de code est « Prof K », et de l’ancien président du conseil technique du Central Procurement Board (CPB), Amristsingh Raja Rai, alias « Ustaad Rajah ». Lundi dernier, le CEO du CPB, Kreetykant Dosieah, a été lui aussi arrêté dans cette affaire.
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