Amoureux de botanique, ceci vous concerne. Le Conservatoire botanique national Mascarin (CBNM) met à la disposition du public en téléchargement libre le premier tome de « Plantes natives de La Réunion ».
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« Cet ouvrage a pour objectif de donner des clés au lecteur pour qu’il puisse aisément reconnaître 180 espèces de la flore indigène et endémique de notre île. Ce livre vous révélera également en avant-première le statut de conservation actualisé des taxons présentés. La liste rouge officielle sera ensuite publiée peu de temps après l’édition de Plantes natives de la Réunion – tome 1. Nous avons choisi de sortir officiellement cet ouvrage le 21 juin 2023 à l’occasion d’un évènement en la mémoire de la date d’anniversaire du botaniste réunionnais Thérésien CADET, il y a 86 ans », peut-on lire sur le site du Conservatoire botanique national Mascarin.
Le livre couvre plusieurs chapitres, notamment, Les milieux naturels de La Réunion, La flore réunionnaise : diversité, originalité et menaces, Fiches et espèces, Origine des noms vernaculaires.
Voici un extrait du livre :
« Avant l’arrivée de l’Homme, La Réunion était essentiellement couverte de forêts dont la majeure partie a aujourd’hui disparu ; cependant, des formations arbustives originelles occupent encore les hautes altitudes, ainsi que certains secteurs des planèzes au vent ; d’autres formations arbustives représentent des stades pionniers censés évoluer vers une forêt. En revanche, les formations herbacées indigènes sont rares et limitées à de petites superficies principalement en haute altitude.
On estime à environ 27 % la surface restante des milieux naturels de l’île, ce qui est beaucoup, comparé aux autres îles de l’archipel (Maurice et Rodrigues) ; néanmoins ce pourcentage varie énormément si l’on considère séparément les différentes formations végétales, celles de basse altitude étant désormais réduites à des lambeaux résiduels. En effet, les défrichements par l’Homme ont affecté presque toute la surface des bas de l’île pour installer les cultures vivrières et les grandes cultures d’exportation (café, puis canne à sucre) ; s’y ajoute la transformation des milieux naturels par l’urbanisation, les incendies, le pâturage divagant, etc. Ces reliques de végétation indigène de basse altitude sont également les plus perturbées et les plus envahies de plantes exotiques.
Cela dit, les hauts de l’île ont également souffert de la colonisation humaine, particulièrement dans l’ouest (jusqu’à 1800 m) et dans les cirques (colonisation des hauts de l’île suite au manque de terres disponibles dans les bas, notamment pour la culture du géranium). »
Les intéressés peuvent télécharger le livre à partir du lien suivant :
https://www.cbnm.org/les-plantes-natives-de-la-reunion-tome-1/
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