32,5 % de jeunes entre 18 et 35 ans et 15 668 nouveaux électeurs dans la tranche d’âge de 17 à 19 ans recensés sur le registre électoral, arrêté au 16 août dernier et mis en ligne par la Commission électorale, souhaitent peser sur les résultats des législatives.
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Shaneesh Dauhajee : «Ne pas se décourager par le ‘dirty politics’»
Shaneesh Dauhajee, 21 ans, déposera son bulletin de vote aux urnes pour la deuxième fois, après la partielle au no 18 (Belle Rose/Quatre-Bornes). Pour lui, voter c’est faire valoir la démocratie dans laquelle nous vivons. « C’est ma façon de dire que je pense à l’intérêt du pays. Nous devons prendre conscience des enjeux nationaux, par patriotisme », fait-il comprendre.
Et de soutenir qu’il ne faut pas se laisser décourager par le dirty politics et exprimer son opinion malgré tout. « Même si les candidats ou le parti que je soutiens n’arrivent pas à briguer les suffrages, je tiens malgré tout à mon idéologie. Face à cela, je suis relativement enthousiaste et je reste positif. En même temps, je revendique ma position en tant que citoyen du pays. En votant, j’aide à stabiliser la démocratie. »
Tabindah Mauthoor : «Le vote : un privilège»
Tabindah Mauthoor, 23 ans, suit les dernières actualités de la campagne. Elle considère que le vote n’est pas quelque chose de mondain. « Il s’agit d’un privilège pour lequel des personnes se sont battues. Je considère cela comme l’outil qui nous permet de prend notre destin en main », affirme-t-elle. Ainsi, elle encourage les jeunes à en faire usage et à ne point sous-estimer le pouvoir d’un vote. « Même si l’on croit que ce n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan, imaginons l’envergure que cela aura si cette goutte d’eau décide de s’unir à d’autres pour former un océan ! » indique-t-elle.
Pour elle, l’abstention n’a jamais été une option. « Je tiens à mon droit de critique et cela est valable seulement si moi, en tant que citoyenne, je fais ma part en votant. C’est un devoir moral, mais je le considère comme un devoir civique avant tout », conclut-elle.
Jenilly Lacriade : «Je ne vote pas : les promesses ne sont pas tenues»
Jenilly Lacriade, 26 ans, n’a jamais voté et elle ne compte pas changer de décision pour les prochaines législatives. « Je ne m’intéresse pas aux élections et pour être franche, je me vois mal aller voter, alors que je m’intéresse à peine à la politique. La raison : les hommes politiques promettent monts et merveilles lors de la campagne électorale, mais ils concrétisent très peu ou pas leurs promesses lorsqu’on leur accorde un mandat. C’est décourageant », lance-t-elle.
Kevisha Chand : «Les citoyens doivent prendre les choses en main»
Kevisha Chand, 24 ans, conçoit que voter est un droit civique qu’on doit utiliser à bon escient, afin d’apporter un réel changement. « Quand le pouvoir d’un vote s’ajoute aux autres, cela peut déterminer l’avenir d’un pays et les personnes que nous choisissons pour nous représenter à la tête du pays. Donc, on doit s’y intéresser ! » déclare-t-elle. « Je suis contente que l’heure soit enfin arrivée pour nous, les citoyens, de reprendre les choses en main afin d’apporter le changement souhaitable », renchérit-elle.
Marvina Jouana : «Il faut donner la chance au renouveau»
Marvina Jouana, 24 ans, considère que le droit de vote doit être respecté, car il n’est pas donné à tout le monde. « Je porte un intérêt au vote, car je considère que nous sommes chanceux d’avoir le droit au vote. C’est un pouvoir décisif », souligne-t-elle. Elle partage son état d’esprit par rapport aux prochaines élections. « Il y a trop d’histoires entre les partis politiques traditionnels. De ce fait, j’irai voter pour apporter ma contribution au changement, car la déception causée par les partis traditionnels est grande et il faut donner la chance au renouveau ! »
Bhavna Boyramboli : «Bien analyser avant de décider»
Bhavna Boyrambolili, 25 ans, est mitigée, suite aux nombreux scandales et controverses exposés lors de la campagne électorale. Toutefois, elle ne nie pas l’importance du vote, « À l’heure actuelle, il se passe beaucoup de choses. Chaque parti se justifie pour des scandales passés et des vidéos controversées, entre autres, afin d’être élu. Donc, pour être honnête, c’est important de passer au peigne fin le dossier de chaque parti et leur contribution pour le bien-être du pays, afin de valoriser mon vote. Il faut être prudent et bien analyser, avant de décider », partage-t-elle.
Kavya Saikia : «Je veux influencer l’avenir de mon pays»
Faisant partie de ceux qui s’exprimeront aux législatives pour la première fois, Kavya Saikia, 21 ans, conçoit que le vote est une grande opportunité pour s’exprimer en tant que citoyen,. « C’est une chance pour moi, en tant que jeune, d’influencer, même si c’est par très peu, l’avenir de ce pays », fait-elle ressortir.
D’ailleurs, en marge des prochaines législatives, Kavya a fait le grand effort de suivre les actualités politiques, afin de prendre la bonne décision possible. « Pour être honnête, je m’intéresse à la politique mauricienne depuis peu. Je ne voudrais pas voter les yeux fermés. » Et d’ajouter : « S’abstenir n’est pas une option. Je veux avoir mon mot à dire », assure-t-elle.
Kersley Silva : «Je ne m’intéresse pas à la politique»
Si les manifestes présentés jusqu’ici n’ont pas convaincu Jenilly, en revanche Kersley, 21 ans, lui, a changé d’avis. Effectivement, très peu intéressé par la politique, Kersley a, toutefois, été séduit par les mesures du MMM. « En temps normal, je ne m’intéresse pas à la politique. Toutefois, cette année, j’ai décidé de faire un effort, car je vois que les propositions de Paul Béranger concernant le taux de chômage, sont pertinentes. En tant que jeune, c’est une de nos préoccupations principales. Donc, ma décision de voter un parti qui me semble déterminé à apporter un réel changement », explique-t-il.
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