Trafic de drogue : un ressortissant français et son contact local reconnus coupables

Le verdict est tombé, le 7 septembre en cour d’assises. Le ressortissant français Frédérick Philippe Fernandez Gimenez a été reconnu coupable de possession de drogue, tandis que son contact local, Christian Walter Wang Teh a été trouvé coupable de trafic de drogue. Les plaidoiries sont prévues le 26 septembre avant que le juge Benjamin Marie Joseph ne prononce la sentence.

Le Français Frédérick Philippe Fernandez Gimenez avait plaidé coupable de possession de drogue, tandis que l’homme d’affaires Christian Walter Wang Teh avait plaidé non coupable de trafic de drogue. Il était accusé d’avoir facilité l’importation de Rs 4 millions d’héroïne et de cocaïne à Maurice, le 13 février 2013.

Le Français était représenté par Me Ali Hajee Abdoula, alors que l’homme d’affaires était défendu par Me Samad Goolamally. La poursuite était assurée par Me Shakeel Bhoyroo.

Frédérick Philippe Fernandez Gimenez avait été interpellé le 12 février 2013, par les limiers de l’Anti Drug and Smuggling Unit (Adsu), à l’aéroport  Sir Seewoosagur Ramgoolam. Il avait en sa possession 278,7 grammes d’héroïne, 4,7 grammes de cocaïne et une plaquette de Subutex. Dans ses dépositions, le ressortissant étranger avait affirmé qu’il était venu à Maurice sur les instructions d’un Malgache et qu’il devait rencontrer un certain « Jet » qui lui procurerait un travail dans un hôtel.

L’homme d’affaires Christian Walter Wang Teh avait, quant à lui, été arrêté suite à un exercice de control delivery à l’hôtel Voilà Bagatelle, où il avait réservé une chambre pour le Français. C’est en visionnant les images des caméras de surveillance de l’hôtel que les officiers de l’Adsu ont mis la main sur l’homme d’affaires. Ce dernier tentait de glisser un colis sous la porte de la chambre du Français.

Christian Walter Wang Teh avait souligné dans ses dépositions qu’il était endetté et qu’il avait contracté des prêts de Rs 5 millions qu’il n’avait pas remboursés.

Dans son verdict, le juge Benjamin Marie Joseph fait état que les démarches de Christian Walter Wang Teh étaient très « suspectes » et bien qu’il ait agi prudemment, il a été épinglé par la police. Le juge a reconnu l’homme d’affaires ainsi que le ressortissant français coupables des accusations retenues contre eux.