Un habitant de Forest-Side allègue que des médecins de l’hôpital Victoria, à Candos, n’ont pas su déceler que son beau-père avait le cancer alors qu’il était en phase terminale. Au ministère de la Santé, on annonce une enquête interne.
Son beau-père souffrait d’un cancer et était en phase terminale. Pourtant, allègue Gérard, 52 ans, des médecins de l’hôpital Victoria n’ont rien décelé. Le diagnostic a été posé dans une clinique privée. Au ministère de la Santé, on annonce l’ouverture d’une enquête.
À Explik ou Ka, l’habitant de Forest-Side raconte que son beau-père, Jean Fontaine, 67 ans, s’était rendu à l’hôpital Victoria, il y a deux mois. Un médecin du privé l’ayant ausculté avait recommandé qu’il soit conduit au centre cardiaque de l’hôpital, car son cœur ne battait qu’à moitié.
Sur place, le sexagénaire est placé sous observation. Après quatre heures, soit vers 1 heure du matin, le personnel soignant annonce à la famille qu’il peut rentrer, que son cœur a recommencé à battre normalement. Jean Fontaine obtient un rendez-vous dans un mois.
Bras et ses jambes enflés
Cependant, poursuit Gérard, au bout d’une semaine, l’état de santé de son beau-père se détériore. Ses bras et ses jambes sont enflés. La famille se tourne alors vers un laboratoire pour des tests sanguins. Après trois jours, elle a obtenu les résultats, dont certains étaient soulignés en gras.
Le jour de son rendez-vous à l’hôpital, Jean Fontaine arrive au centre cardiaque à 7 heures. Vers 11 h 30, le sexagénaire est référé à l’unité médicale. Vers 14 heures, une femme médecin arrive, accompagnée de deux collègues. Les résultats du « full blood test » sont confiés à un spécialiste. Une heure après, il fait savoir qu’il y a un problème avec le taux d’hémoglobine de Jean Fontaine. Il est conseillé à la famille de lui donner du fer.
Souhaitant un second avis, les proches du sexagénaire l’emmènent consulter un spécialiste du privé. Le diagnostic est sans appel : Jean Fontaine a le cancer et est condamné. Il confirme son diagnostic en procédant à une échographie. Trois parties de son corps sont affectées, soit la prostate, le colon et les poumons. Son taux d’oxygène n’est que de 25 %. Le spécialiste recommande qu’il soit tout de suite admis à l’hôpital, relate Gérard.
À l’hôpital Victoria, Jean Fontaine est examiné par un médecin qui avait pourtant terminé ses heures de service. De nouveaux tests sont effectués. Selon Gérard, le médecin aurait vivement interpellé ses deux collègues qui n’avaient rien décelé d’anormal. Malheureusement, il était trop tard pour le sexagénaire.
Sollicité sur ce cas, Girish Soodhoo, responsable des plaintes au ministère de la Santé, a déclaré qu’une enquête interne serait initiée par le directeur de l’hôpital de Candos.
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