Le gaspillage de la nourriture, la situation des déchets électroniques aussi bien que des véhicules en fin de cycle sont autant de problèmes environnementaux urgents qui ont été identifiés dans un récent rapport du ministère de l’Environnement. 5281 tonnes de nourriture sont balancées à la poubelle tous les ans. C’est ce dont fait état un rapport du ministère de l’Environnement qui a été préparé avec le concours de de l’UN Environment Programme et l’Union européenne (UE) et publié le 14 octobre 2022.
Selon le document, la nourriture gaspillée termine généralement aux centres d’enfouissement et comporte des répercussions non négligeables sur l’environnement. Ces résidus de nourriture produisent une quantité importante de méthane, qui se trouve être bien plus puissant et plus nocif que les émissions de gaz à effet de serre, ce qui contribue énormément au réchauffement de la planète. Le rapport souligne que, malgré les efforts entrepris pour combattre le gaspillage de nourriture, des obstacles et contraintes subsistent. C’est surtout dû à une absence de cadre légal et à un manque de connaissances et de soutien des institutions privées et publiques.
Ainsi pour répondre à ce phénomène de gaspillage alimentaire, il est devenu primordial d’instaurer de nouvelles législations et de nouveaux règlements, tout en assurant le développement d’une National Food Waste Strategy et la création d’une National Food Waste Baseline qui aidera à superviser la progression.
Autre élément sur lequel s’est penché le rapport : la situation des déchets électroniques. Classifiés comme étant des déchets nocifs, selon la Convention de Bâle (Maurice est en partie signataire de ce traité), il est important que le pays assure une meilleure gestion de ces déchets.
Le rapport constate aussi que Maurice n’a jusqu’ici jamais mis en place un ‘e-Waste Management System’. En sus, des 7 000 à 8 000 tonnes de déchets électroniques qui sont générées chaque année, seuls 2 % à 5 % sont proprement démantelés et traités. La situation des véhicules en fin de cycle a également été examinée dans ce même rapport. Il a ainsi été observé que les véhicules en fin de cycle « are becoming a major issue in Mauritius and these are often dumped illegally on bare lands and roadsides ».
Le document explique toutefois que pour répondre à ce problème, le gouvernement va procéder à la création d’un dépôt pour ces véhicules. Si une étude de faisabilité a déjà été réalisée, il s’avère que c’est un projet annoncé par l’ex-ministre des Infrastructures publiques, Nando Bodha en 2016. Aucune avancée notable n’a encore été observée à ce stade.
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