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Rachat d’Uganda Telecom Ltd (UTL) : Mauritius Telecom pourrait être relancée dans la course

Mauritius Telecom. Mauritius Telecom.

Écartée de la course dans le rachat d’Uganda Telecom en 2018, Mauritius Telecom devrait être recontactée. La compagnie ougandaise, placée sous administration judiciaire en 2017, a un nouvel administrateur en la personne de Ruth Sebatindira, ancienne présidente de l’Uganda Law Society. Elle a été nommée jeudi dernier par la Haute cour de Kampala.

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Deux ans de cela, Mauritius Telecom était en pole position pour reprendre l’opérateur ougandais. Ce dernier, victime d’une mauvaise administration durant plusieurs années, croulait sous les dettes jusqu'à être placée sous administration judiciaire.

Désireuse d’étendre ses activités dans d’autres pays africains, l’opérateur mauricien avait répondu à l’appel à candidatures lancé pour la reprise des opérations. D’autres compagnies, dont Hamilton Telecom, Telecel Global, Baylis Consortium avaient également soumis des offres. Mais, au final, c’est Taleology Holdings GIB Ltd, une compagnie nigérienne, qui, contre toute attente, a raflé la mise.

Pourtant, Mauritius Telecom avait été qualifiée par la Financial Intelligence Authority d’Ouganda comme étant « la seule compagnie crédible et stable financièrement parmi les compagnies évaluées ». Selon le rapport de sept pages, Mauritius Telecom a offert USD 45 millions (Rs 1,6 milliard) “as consideration for assets », un investissement de USD 100 millions (Rs 3,5 milliards) sur une période de trois ans et une structure d’actions de 69 % / 31% entre elle-même et le gouvernement.

Or, un lobby au sein des décisionnaires avait pu faire pencher la balance en faveur de Taleology Holdings GIB Ltd. Mais, au courant de la première moitié de 2019, il était devenu clair que cette dernière ne parvenait pas à lever le capital requis pour faire revivre UTL. Le rachat s’est soldé par un échec cuisant et UTL est demeurée sous administration judiciaire.

Pour la petite histoire, l’opérateur a comme seul actionnaire, le gouvernement ougandais. Mais, jusqu’en 2011, 69 % des actions appartenaient au gouvernement libyen et le reste au gouvernement ougandais. En mars 2011, ce dernier saisit les actions libyennes en représailles contre Muammar Gaddafi.

 

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