PSAC : cacophonie à l'issue des épreuves d’anglais à l’école Philippe Rivalland RCA après le test positif à la Covid-19 d'une surveillante

C’était la cacophonie devant l'école primaire Philippe Rivalland RCA, à Beau-Bassin, ce matin, mercredi 7 avril, à la fin des épreuves du Primary School Achievement Certificate (PSAC). Les examens du PSAC se poursuivaient avec l’épreuve d’anglais, entre 9 heures et 10 h 45.

Une situation causée par la nouvelle qu’une surveillante (« invigilator »), affectée à une salle de classe de l'établissement, dans le cadre des examens du PSAC, a été testée positive à la Covid-19, mardi.

Si ce matin, déjà, avant les épreuves, des parents exprimaient leur crainte et leur colère face aux décisions des autorités, après les épreuves la situation est devenue incontrôlable.

Dès 10 h 45, une foule a commencé à se masser et ce n’est que vers 11 h 15 que le calme est revenu. Le manque d’organisation a été décrié.
Pour cause, les enfants ont été retenus à l’intérieur de l’établissement scolaire et ce sont les policiers qui ont dû héler les parents par nom de famille, un à un, pour qu'ils puissent récupérer leurs enfants.

Une mesure qui n’a pas porté ses fruits, car certains se sont attroupés devant la porte de l’école espérant entrevoir leurs enfants. Ce qui a envenimé les choses.

D’autres parents se sont mis à hurler, réclamant que l’entrée de l’école soit dégagée et que les enfants puissent sortir.

Une atmosphère qui n'a pas été sans augmenter le stress des enfants, indiquent des parents présents sur place.

Dans une déclaration à Radio Plus, ce matin, Brenda Thanacoody-Soborun, directrice du Mauritius Examinations Syndicate, s’est voulue rassurante. Elle a affirmé que l’« invigilator » avait un seul élève sous sa surveillance, un enfant à besoins spéciaux, et qu’elle n’a donc pas été en contact avec les autres élèves.

La surveillante en question, une enseignante de Highlands, a été admise à l’hôpital ENT. Selon ses proches, elle s’était soumise à un exercice de dépistage de masse au centre communautaire de sa localité lundi. C’est mardi après-midi qu’elle a appris qu’elle est positive à la Covid-19.