Prix des légumes : la Consumers’ Eye Association recommande l’imposition d’un maximum mark-up 

Les légumes se font de plus en plus rares et, en conséquence, tout se vend à un prix fort. Les consommateurs n’ont pas le choix que d’accepter les prix exagérés. Tel est le constat de Claude Canabady, le secrétaire de la Consumers’ Eye Association. 

« Les consommateurs sont toujours les perdants. Il y a trop de pluie ou pas assez, trop de soleil ou pas assez, trop de vent, des cyclones, etc. Autant d’excuses pour justifier que les légumes se vendent à un prix fort. Maintenant, on est venu ajouter le confinement à cette liste qui j’en suis sûr est loin d’être exhaustive », martèle-t-il. 

Pour éviter que les consommateurs soient asphyxiés par les hausses des prix, il recommande, par le biais d’un communiqué de presse ce mercredi, que les autorités imposent un maximum « mark up » sur les légumes. 

La Consumers’ Eye Association suggère également que l’Agricultural Marketing Board (AMB) considère sérieusement d’ouvrir d’autres succursales à travers le pays pour assurer un partage efficace de légumes pour tous les consommateurs indistinctement de l’endroit où ils habitent. « Par exemple, dans l’Ouest, le plus grand district de l’île, il n’y a pas de point de vente de l’AMB », déplore-t-il. 

L’association tire aussi la sonnette d’alarme sur le manque d’affichage des prix des légumes et réclame des sanctions plus lourdes à ce niveau. 

Et Claude Canabady de conclure en encourageant tous les consommateurs à avoir leurs propres mini jardins.