Pollution sonore et rassemblements restreints : la police traque les fêtards qui font la sourde oreille

Les autorités ne feront aucun cadeau aux fêtards faisant fi de la loi. Depuis une dizaine de jours, la police de l’environnement, la police du tourisme, la Special Supporting Unit (SSU), l’Emergency Response Service (ERS) et la Criminal Investigation Division (CID) font des descentes dans les bungalows. L’objectif : traquer ceux qui ne respectent pas les règlements, surtout dans le contexte sanitaire actuel.

Cela va de la pollution sonore au non-respect de la limitation du nombre de personnes autorisées à se rassembler au même endroit. Locataires de bungalows ou encore DJ dont les services ont été sollicités pour des événements seront sévèrement verbalisés s’ils bafouent les Environment Protection (Control of Noise) Regulations de 2008, c’est-à-dire si les sonomètres de la police affichent plus de 55 dB (A) Leq après 22 heures au moment des descentes.

Les agents de la police du tourisme, selon l’état-major de la force policière, ont pour tâche de s’assurer que les bungalows détiennent la certification de la Tourism Authority leur permettant d’opérer. Tous les permis d’opération et les certificats décernés par l’autorité du tourisme seront réclamés durant les descentes.

La police du tourisme est également appelée à verbaliser les locataires des bungalows qui ne respectent pas le seuil maximal de 50 personnes lors des fêtes, en vertu de la Quarantine Act au sujet des rassemblements restreints. Les descentes se font aux quatre points cardinaux du pays, mais plus particulièrement dans le Nord et l’Ouest. La SSU, la CID et la police de l’environnement font des patrouilles dans les régions du Nord. L’ERS, la police du tourisme et des membres de la police de l’environnement font des descentes dans la région de Flic-en-Flac.

Selon l’inspecteur J. N. Brasse, responsable de la police de l’environnement, les descentes auront lieu jusqu’au 5 janvier 2022. Il demande au public de dénoncer les contrevenants. Il précise que les automobilistes conduisant des véhicules dotés de haut-parleurs modifiés seront également pris en contravention. L’amende, fait-il comprendre, ne dépasse pas Rs 50 000.

Limites sonores pour les quartiers résidentiels