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Pêche : le lagon mauricien victime de surexploitation 

« Un épuisement d’espèces de poisson n’a pas été observé tel quel dans nos eaux territoriales. Par contre, selon les statistiques de captage de poissons compilées par mon ministère, une surexploitation a été notée ces dernières années dans le lagon ou les régions hors lagon. » Propos du ministre des Ressources marines, de la pêche et de la marine marchande, Sudheer Maudhoo. C’était dans une réponse écrite déposée à l’Assemblée nationale à la suite d’une question du député Ranjiv Woochit. 

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Le Maximium Sustainable Yield (MSY) du lagon et de l’espace hors lagon jusqu’à 12 miles nautiques est estimé à 1 699 tonnes. En 2020, pas moins de 606 tonnes de poisson ont été pêchées par des pêcheurs enregistrés, 650 tonnes par des pêcheurs au gros et 300 tonnes par des amateurs, soit un total de 1 556 tonnes. Ce chiffre représente 91 % du MSY. 

Pour renverser la tendance, le ministère encourage la pêche hors lagon. Il rachète les filets afin de minimiser les dégâts sur l’écosystème. Cette campagne a démarré en 1996 avec aujourd’hui une quasi-disparition de ce type de pêche. 

La pêche à la dynamite et l’exploitation du sable corallien sont interdites. L’interdiction de récolter des concombres de mer a été étendue au 31 décembre 2023. Il est désormais interdit de récolter des huîtres à partir du 1er octobre jusqu’à mars. La pêche aux ourites est proscrite du 15 août au 15 octobre et également du 15 janvier au 15 mars à partir de cette année. 

 

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